Biblicisme
- Nom masculin singulier
Définition
- en religion, principe fondamental de distinction entre ce qui est essentiel et ce qui est ministériel en matière de salut
Synonyme
- biblisme
"biblicisme" dans l'encyclopédie
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HELWYS THOMAS (1550 env.-1616)
- Écrit par Bernard ROUSSEL
- 1 276 mots
Cette communauté repose sur la libre adhésion de ses membres, auxquels il est demandé de veiller à un strict biblicisme, de garder une confession de foi précise et de se conformer à une éthique rigoureuse. Elle est la cellule à laquelle doivent s'agréger d'autres églises libres, pour former en 1626 le groupe des baptistes généraux. En 1612, Helwys publie un opuscule intitulé A Short Declaration of the Mystery of Iniquity.
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PILGRIM FATHERS
- Écrit par Bernard ROUSSEL
- 2 346 mots
Mais les difficultés d'existence, économiques et religieuses, les incitèrent dès 1617 à envisager le départ pour l'Amérique, dans l'intention d'y réaliser dans des conditions meilleures le projet d'une communauté qui, fondée sur la libre adhésion de ses membres, attendît de ceux-ci un strict biblicisme et une conduite irréprochable et fût libre à l'endroit des autorités.
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LUC DE PRAGUE, tchèque LUKÁŠ PRAŽSKY (1458-1528)
- Écrit par Bernard ROUSSEL
- 5 380 mots
La Barque (1493), où il définit les fondements de la foi des Frères, livre les contours de sa pensée théologique : biblicisme, dans la tradition de Wyclif et de Hus ; esprit de système ; principe fondamental de distinction entre ce qui est « essentiel » et ce qui est « ministériel » en matière de salut (qu'il s'agisse de thèmes théologiques ou d'institutions) ; importance de la réflexion sur l'Église ; interdépendance des affirmations de la foi.
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ÉVANGÉLISME ET ÉGLISES ÉVANGÉLIQUES
- Écrit par Sébastien FATH
- 20 803 mots
- 2 médias
Le biblicisme évangélique défend par ailleurs une lecture très normative de la Bible, volontiers présentée comme un « code de la route », qui ne se limite pas à la sphère intellectuelle et dogmatique, mais concerne tous les aspects de la vie quotidienne. Il souligne enfin l’infaillibilité des Écritures. Cela ne signifie pas que les évangéliques adhèrent à l'idée que les textes bibliques auraient été directement dictés par le Saint-Esprit.
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UNITARISME
- Écrit par Bernard ROUSSEL
- 8 985 mots
Un biblicisme sans concession, la critique historique ou rationnelle ont conduit dans le même temps les précurseurs de l'unitarisme, tels M. Cellarius (1499-1564) en Allemagne, M. Servet (1511-1553) en Suisse, ainsi que des anabaptistes rhénans ou des humanistes chrétiens italiens, à mettre en cause cette réception de la tradition. Les solutions proposées par les divers unitariens ont en commun une insistance très forte sur le thème de la « monarchie » – l'unité – divine ; certains ne cessent d'attribuer à Jésus-Christ une place éminente dans l'œuvre de révélation, d'autres seront moins précis, la plupart reprenant diverses nuances d'adoptianisme qui conduisent à privilégier la « nature humaine » de Jésus-Christ.