Bicéphalisme

"bicéphalisme" dans l'encyclopédie

• MEDVEDEV DMITRI (1965- )

  • Écrit par Myriam DÉSERT et Encyclopædia Universalis
  • 6 934 mots
  • 1 média

  Le poids politique du Premier ministre crée de facto un bicéphalisme diversement perçu. Des optimistes parlent d'une « tandemocratie » ouvrant enfin la porte à la concurrence politique, quand d'autres soulignent que le dispositif, qui n'est pas le fruit d'un vrai compromis entre élites, introduit un flou dommageable, dont pourrait profiter une bureaucratie toujours suspecte.

• TOGO

  • Écrit par Jean DU BOIS DE GAUDUSSON, Philippe GERVAIS-LAMBONY, Agnès LAINÉ, Francis SIMONIS et Encyclopædia Universalis
  • 35 115 mots
  • 5 médias

  Ce bicéphalisme ne résiste pas aux rivalités partisanes et, peu après avoir déjoué un coup d'État, l'armée prend le pouvoir le 13 janvier 1967 ; le colonel Eyadéma suspend la Constitution, dissout l'Assemblée nationale, interdit les partis politiques, installe un nouveau gouvernement militaire composé de ministres nordistes (Eyadéma étant lui-même un fils de paysans kabyé).

• SOUDAN

  • Écrit par Alain GASCON, Roland MARCHAL et Encyclopædia Universalis
  • 68 235 mots
  • 10 médias

  Le bicéphalisme introduit par les accords d'Addis-Abeba (un vice-président sudiste à Khartoum et un chef de l'exécutif sudiste à Djouba) ne peut dissimuler le fait que les ressources et les décisions restent à la disposition de Khartoum, dans des ministères contrôlés par des fonctionnaires nordistes. Les problèmes ethniques liés aux mouvements de populations dans le Sud-Soudan et aux nominations dans la nouvelle administration sudiste polarisent une classe politique souvent dénuée de toute expérience et disposée à reprendre tous les discours racialistes ou ethnicistes en fonction de ses intérêts.

• GUINÉE

  • Écrit par Monique BERTRAND, Bernard CHARLES, Agnès LAINÉ et Encyclopædia Universalis
  • 107 432 mots
  • 4 médias

  Ainsi, pour mettre fin à des rivalités, le Conseil des anciens instaure, à la mort d'Ibrahima Sori, un bicéphalisme d'alternance. Deux almami, l'un descendant de Karamoko Alpha et l'autre d'Ibrahima Sori, sont désignés comme détenteurs du pouvoir. Mais ils ne l'exercent qu'en alternance par périodes de deux ans. Un tel système fonctionne jusqu'en 1896, date où des rivalités tragiques entre les deux familles facilitent alors la conquête française.