Bien-dire
- Nom masculin invariant en nombre
Définition
- art de s'exprimer avec éloquence
"bien-dire" dans l'encyclopédie
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PAUL DIACRE PAUL WARNEFRIED dit (720 env.-apr. 787)
- Écrit par Jean-Pierre BORDIER
- 1 290 mots
Ce barbare illustre l'acculturation des envahisseurs germaniques par le rôle qu'il joue dans la « Renaissance carolingienne » : il compile des abréviations des grammairiens romains dans Le Sens des mots (De verborum significatione) et la Grammaire latine (Ars Donati) à l'usage de l'enseignement du bien-dire ; rhéteur, il transmet au Moyen Âge les classifications des genres et les théories de la littérature de la basse Antiquité ; historien, il compile pour la princesse lombarde Adelpeige une Histoire de Rome (Historia Romana) qui va jusqu'au règne de Justinien et rédige une Histoire des Lombards qui est toujours la première source de notre connaissance de son peuple.
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COPULE, logique
- Écrit par Barbara CASSIN
- 1 429 mots
De cette « confusion » que vingt-cinq siècles plus tard Kant, dans L'Unique Fondement possible d'une preuve de l'existence du Dieu, devra encore s'occuper d'éclaircir, on peut bien dire qu'elle détermine la pensée occidentale.
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GEIJER ERIK GUSTAF (1783-1847)
- Écrit par Régis BOYER
- 3 152 mots
Dans la mesure où un rêve d'absolu, une perpétuelle tendance au mysticisme vague prévalent dans le Nord, on peut bien dire qu'un romantisme fondamental préside aux destinées littéraires de la Suède. Pourtant, ce pays extrêmement ouvert aux influences étrangères, en littérature surtout, a trop de sens pratique, trop d'attaches aussi avec un décor naturel perpétuellement offert pour verser dans les excès de la révolte ou de l'idéalisation.
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OBSTFELDER SIGBJØRN (1866-1900)
- Écrit par Régis BOYER
- 2 828 mots
» Tant que la maladie n'a pu triompher de lui, il s'est sauvé de deux façons : d'abord en forçant le vers norvégien, impérieusement fixé pourtant par une tradition contraignante, à faire pressentir l'ineffable, au prix d'audaces qui ont définitivement ouvert la voie au modernisme, et l'on peut bien dire que, par là, il est parvenu à exploiter avec un rare bonheur les possibilités remarquables d'une langue naturellement musicale ; ensuite, en trouvant le moyen de projeter sur la grande nature primitive du Nord sa quête d'absolu.
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GRÉGOIRE DE NAZIANZE saint (330 env.-env. 390)
- Écrit par Pierre HADOT
- 8 734 mots
La rhétorique ou l'idéal du « bien dire » Le siècle de Grégoire de Nazianze est marqué par une nouvelle floraison de la grande tradition rhétorique grecque. Presque toutes les grandes œuvres littéraires portent la trace de renouveau et, dans la vie sociale et politique, le rhéteur joue un rôle de premier plan, qui lui permet d'accéder aux plus hautes fonctions.