Bien-faire

"bien-faire" dans l'encyclopédie

• ACTINOMORPHIE

  • Écrit par Jacques DAUTA
  • 1 024 mots

  C'est ainsi que la famille des solanacées comprend des genres à fleurs régulières (genre Solanum, auquel appartient la pomme de terre) et des genres à fleurs irrégulières (genre Petunia), qui semblent bien faire la transition à la famille des scrofulariacées dont les fleurs sont irrégulières (muflier, scrofulaire).

• AMBON

  • Écrit par Maryse BIDEAULT
  • 1 065 mots

  De formes diverses, l'ambon peut être isolé dans la nef principale de l'édifice ou bien faire partie d'un chancel situé devant l'abside ; dans ce cas, les ambons sont au nombre de deux, un du côté de l'évangile, l'autre du côté de l'épître. On y accède par quelques marches. L'église Sainte-Sabine à Rome (ve siècle) fournit un exemple de chancel ayant conservé ses deux ambons.

• PONCIF, esthétique

  • Écrit par Cariss BEAUNE
  • 1 726 mots

  Ce que l'on apprenait dans les académies de la seconde moitié du xviie et durant tout le xixe siècle était surtout la manière de bien faire un glacis, de rendre les chairs ou le velouté des fleurs, autant de vertus artisanales qu'appréciait le bourgeois, amateur du « beau métier », valeur rassurante dans une société stabilisée. Les grands poncifs ont pour origine les principaux thèmes de la peinture : religion, mythologie, natures mortes et scènes de genre.

• KAHN HERMANN (1922-1983)

  • Écrit par Jean-Paul HUET
  • 2 030 mots

  Consacrant son attention à l'an 2000, il annonce en effet que la Terre pourrait fort bien faire vivre 20 milliards d'hommes en leur assurant un revenu annuel quatre à cinq fois supérieur à celui dont dispose l'Américain des années 1970, et que le volume de population se stabiliserait vers le milieu du xxie siècle. Peut-être exagérées, ses affirmations ne sont pas cependant une simple réaction contre le fatalisme, le pessimisme et le désenchantement de certains auteurs.

• LE MONDE HALLUCINANT, Reinaldo Arenas Fiche de lecture

  • Écrit par Claude FELL
  • 4 357 mots

  Mais ce livre où l'affabulation et l'exaltation totale de la liberté ont tous les droits, où la cocasserie fait parfois place à la tendresse et à la poésie, pose aussi un certain nombre de questions brûlantes : l'Histoire est-elle un éternel et déprimant recommencement ? Les icônes, religieuses ou autres, ne sont-elles qu'un instrument au service des puissants (le narrateur s'interroge ainsi sur l'utilisation qui est faite de l'image de Notre Dame de Guadalupe, patronne du Mexique) ? La révolution doit-elle sauvegarder certaines valeurs, ou bien faire table rase ? Le Monde hallucinant ne vise pas seulement à la destruction par le sarcasme de mythes politiques ou culturels imposés dans une perspective colonialiste.