Bien-pensant
- Adjectif masculin singulier
Définition
- qui a un mode de pensée traditionnel, conservateur
"bien-pensant" dans l'encyclopédie
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TOLSTOÏ ALEXEÏ KONSTANTINOVITCH (1817-1875)
- Écrit par Alexandre BOURMEYSTER
- 1 358 mots
Prudhomme et signée Kozma Proutkov : solennel, bien-pensant et borné, Proutkov incarne le petit bureaucrate russe dans toute sa sottise. Ses poésies lyriques enfin, inspirées par la nature et l'amour, ont été souvent mises en musique. C'est un puriste de la langue russe.
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MELNIKOV PAVEL IVANOVITCH, dit ANDREÏ PETCHERSKI (1818-1883)
- Écrit par Alexis BERELOWITCH
- 2 027 mots
Paradoxalement, c'est avec amour que ce bien-pensant décrit les vieux-croyants d'au-delà de la Volga, dans une vaste fresque épique centrée sur la famille d'un riche marchand, mais où l'on rencontre abbés, moines, pèlerins, paysans, tous peints d'après nature : l'œuvre est plus souvent ethnographique que romanesque avec les descriptions que donne le roman de ces fêtes religieuses et familiales qui jalonnent tout le cours de l'année.
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HAEDENS KLÉBER (1913-1976)
- Écrit par Bruno TOTVANIAN
- 2 539 mots
Né dans un milieu un peu étriqué et « bien-pensant » – son père était officier de la coloniale –, Kléber Haedens a souffert longtemps du conformisme familial. Il lui a réglé son compte dès son premier livre : L'École des parents paru en 1937. Dans ce roman, encore maladroit, on trouve la trame de ce qui sera son dernier livre, Adios (1973). Cette enfance l'aura donc bien marqué puisque, trente-sept ans plus tard, reprenant le même thème, il refait le portrait féroce d'un monde qu'il avait fui.
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BAZIN JEAN-PIERRE HERVÉ-BAZIN dit HERVÉ (1911-1996)
- Écrit par Jean-Pierre ÉNARD
- 3 290 mots
- 1 média
Né à Angers, dans une famille bourgeoise solidement établie, petit-neveu de l'académicien bien-pensant René Bazin, l'auteur des Oberlé, Hervé Bazin, a refusé la place toute prête qui l'attendait. Il se forme seul en exerçant divers métiers : journaliste, représentant de commerce, employé des postes, valet de chambre... Il écrit aussi des poèmes. En 1946, il fonde une petite revue, La Coquille.
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ESPRONCEDA JOSÉ DE (1808-1842)
- Écrit par Robert MARRAST
- 4 990 mots
Les idées évoluent à Madrid où s'est établi un romantisme nationaliste et bien-pensant, sous-tendu par une idéologie conservatrice qui redoute les ravages du libéralisme dans le domaine des lettres comme dans les mœurs. Espronceda écrit un roman historique, Sancho Saldaña (1833-1834), dans la manière de Walter Scott, où apparaissent des idées généreuses sur la justice, la liberté, la défense des humbles, ainsi qu'une condamnation du carlisme qui vient d'allumer la guerre civile.