Biliaire
- Adjectif singulier invariant en genre
Définition
- en médecine, relatif à la bile
"biliaire" dans l'encyclopédie
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LITHIASE
- Écrit par Georges TORRIS
- 2 788 mots
La lithiase biliaire, connue et rapportée à des ictères graves dès le xvie siècle, traitée par fistulisation à la peau (cholécystotomie) au xviiie siècle, n'est bien connue que depuis les développements de la radiologie biliaire. Souvent muette, elle se traduit aussi par des dyspepsies et par la douloureuse colique hépatique ; sa présence favorise l'apparition de cholécystites et de cancers.
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FOIE
- Écrit par Jacques CAROLI, Yves HECHT et Encyclopædia Universalis
- 54 859 mots
- 6 médias
La vésicule biliaire est un sac placé en dérivation sur la voie biliaire. Un important appareil musculaire explique sa contractilité. L’entrée de lipides dans le duodénum y stimule la sécrétion de l’hormone cholécystokinine (CCK), ce qui provoque la contraction de la vésicule biliaire. Le grand développement et la différenciation de sa couche muqueuse sont liés à sa fonction de réabsorption de certaines molécules contenues dans la bile.
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PISSENLIT
- Écrit par Pierre LIEUTAGHI
- 1 819 mots
Son suc provoque la contraction de la vésicule biliaire, accroît le volume de bile excrétée. Indiquée dans les affections chroniques du foie et leurs séquelles : insuffisance hépatique, congestion du foie, certains ictères, lithiase biliaire, angiocholite, constipation et migraine d'origine hépatique, la plante stabilise le taux de cholestérol. Elle serait antidiabétique.
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CHOLÉCYSTOKININE-PANCRÉOZYMINE
- Écrit par Jean-Louis SCHLIENGER
- 2 095 mots
Découverte en deux temps, d'abord pour son action sur la contraction de la vésicule biliaire et rattachée à la cholécystokinine par Ivy et Golberg en 1928, puis pour son action sur la sécrétion enzymatique pancréatique, attribuée à la pancréozymine par Harper en 1943, cette hormone n'a vu reconnaître son unité structurale qu'en 1971 par Mutt. La cholécystokinine-pancréozymine est sécrétée par les cellules I localisées dans le duodénum et les premières anses jéjunales.
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COLIBACILLOSE
- Écrit par Henri-Hubert MOLLARET
- 7 178 mots
Il existe des formes septico-pyohémiques, en particulier d'origine appendiculaire ou biliaire. La septico-pyohémie d'origine biliaire (fièvre hépatologique ou fièvre bilioseptique) correspond à la surinfection colibacillaire d'une angiocholite ou d'une cholécystite calculeuse ; elle se traduit par de grands frissons avec clochers thermiques, herpès labial et atteinte marquée de l'état général.