Bilieux
- Adjectif masculin invariant en nombre
Définition
Employé comme adjectif
- en mauvaise santé
- irritable, de mauvaise humeur
Employé comme nom
- celui qui est en mauvaise santé ou, au sens figuré, de mauvaise humeur
"bilieux" dans l'encyclopédie
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FIÈVRE BILIEUSE HÉMOGLOBINURIQUE
- Écrit par François BOURNÉRIAS
- 1 223 mots
Complication grave et actuellement exceptionnelle, la fièvre bilieuse hémoglobinurique survient chez un malade porteur d'un ancien paludisme. C'est un épisode hémolytique aigu, d'origine immuno-allergique, lié à la prise de quinine et peut-être d'autres antipaludéens. Le début est brutal, marqué par de la fièvre, un malaise intense, un état de choc, l'émission d'urines hémoglobinuriques.
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TEMPÉRAMENTS INDIVIDUELS
- Écrit par Georges TORRIS
- 2 828 mots
Cet équilibre résultant de combinaisons diverses selon la prédominance de l'un ou de l'autre de ces éléments, il se dessine donc une typologie quadripartite, constituée de sanguins, de bilieux, de mélancoliques et de flegmatiques. Cette typologie persista avec de minimes modifications dans les vocables (sanguin, colérique, nerveux, lymphatique) et eut presque jusqu'à nos jours de fervents partisans (en dernier lieu R.
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ÉTRANGLEMENT HERNIAIRE
- Écrit par Laurent CHARBIT
- 3 633 mots
Celle-ci s'accompagne rapidement de nausées et de vomissements (alimentaires puis bilieux, tardivement fécaloïdes). L'arrêt des gaz et des matières est complet (cependant, dans de rares cas où l'anse n'est pas engagée dans le sac, mais simplement pincée latéralement, il peut exister une diarrhée réflexe initiale). La hernie est devenue une tuméfaction très douloureuse, en particulier au niveau de son collet, non impulsive à la toux, irréductible, dure.
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JAUCOURT LOUIS chevalier DE (1704-1779)
- Écrit par Luc VILAR
- 5 187 mots
Les appréciations sur son œuvre sont élogieuses, exception faite des inévitables bilieux. Le nom de Gabriel-Henri Gaillard, historien de l'Encyclopédie méthodique de Panckoucke, peut être tiré du néant pour rappeler qu'une voix a pu reprocher au chevalier de Jaucourt d'avoir « sapé » le préjugé de la supériorité de la naissance ; le Larousse du XIXe siècle retient cette observation de La France protestante que le chevalier avait tout embrassé et que la profondeur de son savoir ne répondait pas à son étendue.
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GOZZI CARLO (1720-1806)
- Écrit par Norbert JONARD
- 8 374 mots
Esprit bilieux, il eut contre Goldoni les fureurs atrabilaires des misanthropes. Le théâtre « fiabesque » Gozzi n'écrivit jamais que pour dire son désaccord. Ainsi son théâtre « fiabesque » (de fiaba, fable) est né de son impatience devant le succès de Goldoni qui ne tenait, selon lui, qu'à la légèreté et à l'ignorance du public vénitien. Pour prouver que les spectateurs n'étaient que des enfants, il leur servit des enfantillages.