Bimensuelle
- Adjectif féminin singulier
Définition
- se produisant ou paraissant deux fois par mois
"bimensuelle" dans l'encyclopédie
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RASHĪD RIḌĀ (1865-1935)
- Écrit par Gilbert DELANQUE
- 1 678 mots
En 1897, il rejoint le shaykh ‘Abdūh au Caire, se fait son disciple et publie, pour diffuser ses idées, Le Phare (al-Manār), revue bimensuelle ou mensuelle selon les circonstances, qui prend, en quelque sorte, la suite du Lien indissoluble mais qui est réformiste et non plus révolutionnaire. Face à la fois aux occidentalistes laïcistes, aux conservateurs immobilistes et aux impérialismes européens, le Manār (trente-cinq volumes parus jusqu'en 1935), qui jouit d'une audience considérable dans le monde musulman tout entier, propose de ranimer un islam purifié, ramené à ses origines (conçues de façon largement mythique) ; son programme est à la fois religieux, politique et culturel.
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NYUGAT, revue
- Écrit par Véronique KLAUBER
- 3 832 mots
- 1 média
Grâce à Osvát, guidé par son flair infaillible et par son incorruptibilité qui lui permettaient de découvrir de nouveaux talents, la revue bimensuelle devient l'organe des écrivains les plus importants jusqu'à nos jours. Le culte de la beauté classique de Babits, la virtuosité de Kosztolányi, la tristesse de la solitude chantée par Gyula Juhász (1883-1937), l'évocation colorée de la grande ville par Árpád Tóth (1886-1928) ou le vers libre archaïsant de Füst alimentent la révolution lyrique déclenchée par Ady.
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SLOTERDIJK PETER (1947- )
- Écrit par Olivier MANNONI
- 5 301 mots
Sloterdijk prolonge d'ailleurs ce dialogue dans une émission bimensuelle à la télévision allemande, le Quatuor philosophique. Peter Sloterdijk a d'emblée rompu avec le moralisme unanimiste de l'école de Francfort. À plusieurs reprises – rejoignant en cela tout un pan de la philosophie française –, il a soumis l'humanisme classique, jusqu'à et y compris Heidegger, à un examen critique.
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ARTISTE L', revue d'art
- Écrit par Adrien GOETZ
- 13 952 mots
- 1 média
Entre le 1er mai 1848 et le 1er décembre 1854, la revue paraît de manière bimensuelle. Elle reprend sa périodicité hebdomadaire de 1854 à 1856. À partir de la fusion de L'Artiste avec La Revue de Paris, les volumes sont devenus moins denses : les nouvelles brèves sont moins nombreuses et variées, les feuilletons romanesques non artistiques sont plus longs et plus nombreux, la poésie, plus qu'inégale, omniprésente.