Biodynamique
- Nom féminin singulier
Définition
- en biologie, partie de la biologie qui traite de la nature et des facteurs déterminants du comportement des êtres vivants
"biodynamique" dans l'encyclopédie
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SOLS Biodynamique
- Écrit par François TOUTAIN
- 25 496 mots
La biodynamique des sols étudie les transformations liées à l'activité des organismes vivants (flore, microflore, faune) et à la présence de matière organique qui apporte à l'écosystème matière et énergie.Une partie de l'énergie solaire qui atteint la surface de la terre est captée par les végétaux et transformée, grâce à l'assimilation chlorophyllienne, en biomasse végétale.
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AGRICULTURE DURABLE
- Écrit par Jean-Paul CHARVET
- 29 943 mots
- 10 médias
L’agriculture biodynamique Également appelée biodynamie, l’agriculture biodynamique va encore plus loin que l’agriculture biologique dans la diversification puisque les agriculteurs « biodynamistes » intègrent dans leurs activités de cultures et d’élevage, la gestion de la flore et de la faune sauvages. L’agriculture biodynamique tient compte dans son approche globalisée, et en particulier aux périodes de semis, des influences cosmiques, notamment celle de la lune.
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SOLS Microbiologie
- Écrit par Yvon DOMMERGUES
- 39 264 mots
- 5 médias
humus ; sols - Biodynamique). Influence des micro-organismes sur les plantes On vient de voir comment la végétation influe sur les micro-organismes non symbiotiques du sol. Inversement, ces micro-organismes affectent directement la croissance et le développement des plantes. Cette action peut être bénéfique ou nuisible. Sont bénéfiques pour les plantes les processus suivants : – l'apport d'azote résultant de la fixation d'azote par des bactéries rhizosphériques (fixation d'azote dite associative) appartenant notamment aux genres Azospirillum, Herbaspirillum, Acetobacter ; mais cet apport est faible ou négligeable : il est au maximum de l'ordre de 5 à 10 kilogrammes d'azote fixé par hectare et par an, sauf dans le cas de certaines cultures tropicales telles que la canne à sucre ; – la solubilisation de certains éléments majeurs, comme le phosphore, ou mineurs, comme le manganèse ou le fer, par l'intermédiaire d'agents chélatants ; – la synthèse de phytohormones (auxines, gibbérellines, cytokinines, éthylène) ; – l'antagonisme vis-à-vis des agents pathogènes ; – la contribution à la stabilisation des agrégats (les champignons et certains éléments de la microfaune jouent un rôle important dans ce domaine).