Bipolarisation
- Nom féminin singulier
Définition
- en politique, fait de se rassembler autour de deux pôles
"bipolarisation" dans l'encyclopédie
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FONTANIER PIERRE (1768-1844)
- Écrit par Robert SCTRICK
- 1 483 mots
Comme son illustre devancier avait déjà reconnu le lien entre les deux premières, on peut tenir cette double offensive comme l'acte de naissance en deux temps de la rhétorique actuelle qui appuie ses analyses sur la bipolarisation métaphore/métonymie. On a pu dire que, plusieurs générations avant le structuralisme de Jakobson, Fontanier établit un « modèle perceptif spatialisé » fait de contiguïté (métonymie), d'intersection (synecdoque) et de superposition (métaphore).
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JDANOV ANDREÏ ALEXANDROVITCH (1896-1948)
- Écrit par Georges HAUPT
- 2 279 mots
- 1 média
Il s’agit, en fait, d’affirmer la tutelle du « grand frère » soviétique sur les Partis communistes nationaux, consacrant la bipolarisation du monde et marquant le début de la guerre froide. Staline, prenant ombrage de sa gloire, le met à la retraite. Il meurt d'un infarctus peu après.
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LECANUET JEAN (1920-1993)
- Écrit par Christian SAUVAGE
- 3 015 mots
Fondateur du Centre démocrate (1966), Jean Lecanuet tente de faire vivre un centrisme d'opposition malgré un mode de scrutin qui favorise la bipolarisation. Contrairement à Jacques Duhamel, qui crée alors le Centre démocratie et progrès (C.D.P.), il ne se rallie pas à Pompidou en 1969. Il fonde avec Jean-Jacques Servan-Schreiber, en 1972, le Mouvement réformateur.
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MITTERRAND FRANÇOIS (1916-1996)
- Écrit par Gérard GRUNBERG
- 10 299 mots
- 2 médias
Il a permis la première alternance sous la Ve République ; il a contribué à la bipolarisation des forces politiques ; il a rendu possible un exercice long et, pour la première fois, non dramatique, du pouvoir par la gauche. Il a acclimaté celle-ci aux nouvelles institutions et mis en place la première cohabitation. Sur le plan économique, malgré certaines de ses préventions, il a présidé à une certaine libéralisation économique du pays au cours de son second septennat.
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COLIN ANDRÉ (1910-1978)
- Écrit par Christian SAUVAGE
- 4 211 mots
et qui a affronté le général de Gaulle lors de l'élection présidentielle de 1965, rallie alors au libéralisme, dont Valéry Giscard d'Estaing est le champion, les centristes épuisés par une lutte vaine contre la bipolarisation. André Colin, qui a été secrétaire général du M.R.P. de 1945 à 1955, puis président du Mouvement de 1959 à 1963, ne s'est senti à l'aise ni dans le gaullisme de la Ve République, ni dans le libéralisme giscardien qui a suivi.