Bismuth
- Nom masculin singulier
Définition
- en médecine, élément métallique de numéro atomique 83
"bismuth" dans l'encyclopédie
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BISMUTH
- Écrit par Anne-Marie TRISTANT
- 16 143 mots
- 4 médias
En 1737, Hellot prépare, à partir d'un minerai de bismuth et de cobalt, un bouton de « véritable bismuth ». C'est seulement à cette époque qu'il apparaît définitivement à tous comme un métal pur, différent du plomb et de l'étain, et non comme un mélange.L'étymologie du mot bismuth n'est pas connue. Parmi plusieurs hypothèses proposées, on retient généralement une origine germanique, bismuth dérivant de « wis mat » pour weisse Masse (masse blanche) dans le langage des mineurs.
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URANINITE
- Écrit par Philippe ROSSI
- 3 082 mots
Elle se trouve sous forme de pechblende accompagnée par la gassitérite, la pyrite, la galène, l'arsénopyrite et des sulfures de nickel, de cobalt, de bismuth, d'arsénium ; ce type de gisement est connu en Grande-Bretagne (Cornouailles). Les filons hydrothermaux à sulfures de nickel, de cobalt, d'arsénium, d'argent, de bismuth contiennent de la pechblende associée aux minéraux de la paragenèse précédente, à de l'argent et à du bismuth natifs.
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POLONIUM
- Écrit par Georges BOUISSIÈRES et Encyclopædia Universalis
- 16 143 mots
- 2 médias
Des quantités pondérables (échelle du gramme) sont synthétisées à partir du bismuth que l'on soumet au flux neutronique intense d'un réacteur nucléaire. Le polonium 210 est formé suivant le processus : la section efficace de la capture des neutrons thermiques étant de 0,020 × 10—24 centimètre carré pour le bismuth. La séparation polonium-bismuth peut être réalisée en distillant directement le polonium par chauffage du bismuth irradié entre 750 et 850 0C.
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ASTATE
- Écrit par Bernard PIRE et Encyclopædia Universalis
- 3 096 mots
Segrè sous forme de l'isotope radioactif de masse 211 en irradiant le bismuth 209 par des particules alpha : 209Bi + 4He → 211At + 2n. L'isotope ainsi formé se désintègre par émission alpha conduisant au bismuth 207 et au polonium 211. On ne connaît pas d'isotopes stables de l'astate ; en revanche, 32 isotopes radioactifs ont été obtenus (191At, et de 193At à 223At), parmi lesquels 210At possède la plus longue demi-vie (8,1 h).
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PYROGALLOL
- Écrit par Dina SURDIN
- 1 393 mots
En chimie analytique, c'est un réactif servant à caractériser l'antimoine et le bismuth, et un réducteur pour l'or, l'argent et les sels de mercure. En médecine, on l'utilise localement comme agent externe antimicrobien. C'est un produit très toxique, provoquant des troubles rénaux, hépatiques, circulatoires pouvant même entraîner la mort ; l'empoisonnement peut se produire par voie cutanée.