Bithérapie
- Nom féminin singulier
Définition
- en médecine, thérapie basé sur deux médicaments principaux
"bithérapie" dans l'encyclopédie
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DIABÈTE
- Écrit par Éric RENARD
- 45 139 mots
- 5 médias
En cas d'échec de la monothérapie, une bithérapie s'impose en conservant la metformine si possible. L'association d'un autre antidiabétique oral (ou de l'insuline) doit permettre le maintien d'une HbA1c inférieure à 7 p. 100. En cas d'échec, une trithérapie antidiabétique orale est discutée en alternative à la pratique d’injections d’un agoniste du récepteur du GLP-1 couplées à la bithérapie orale ou à l'initiation d'une insulinothérapie basale combinée à une bithérapie orale.
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ÉPILEPSIE
- Écrit par Henri GASTAUT et François MIKOL
- 33 903 mots
- 3 médias
En pratique courante, pour le moment, le choix du médicament repose sur la variété clinique des crises : pour s'en tenir aux « anciens » AE, le valproate de sodium est prescrit dans les crises généralisées, la carbamazépine dans les crises partielles, du moins en première intention ; en cas d'échec, un autre AE lui est substitué ou ajouté (bithérapie) ; quant au « petit mal », il requiert un médicament tout à fait spécifique, comme l'éthosuximide, qui agit sur des canaux calciques particuliers de type T.
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TUBERCULOSE
- Écrit par Émilie DUPONT et Jean Cyr YOMBI
- 39 641 mots
- 6 médias
Traitement de la « tuberculose maladie » Même s’il est efficace, le traitement classique de la « tuberculose maladie » multisensible aux antibiotiques reste lourd car il consiste en une quadrithérapie (dans la phase initiale) avec des molécules dites de « première ligne », l’isoniazide (INH), la rifampicine (RIF), la pyrazinamide (PYR) et l’éthambutol (ETH), durant deux mois en général, suivie d’une bithérapie avec la RIF et l’INH pendant au minimum quatre mois (phase de continuation).
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SIDA (syndrome immuno-déficitaire acquis)
- Écrit par François BRICAIRE, Patrice PINELL et Yves SOUTEYRAND
- 53 450 mots
- 6 médias
), on a pratiqué des associations médicamenteuses qui se sont montrées très efficaces : bithérapie AZT+DDI ; AZT+DDC ; AZT+3TC... et, finalement, trithérapie (AZT+DDI+antiprotéase, AZT+2 antiprotéases, etc.), voire quadrithérapie. Seuls des essais rigoureusement menés peuvent montrer à la fois l'efficacité antivirale, la protection contre l'apparition du virus résistant et une tolérance satisfaisante, pour le malade, de ces associations médicamenteuses actuelles ou futures.