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Bivalence

  • Nom féminin singulier

Définition

  1. en sciences, état de ce qui est bivalent

"bivalence" dans l'encyclopédie

  • HERMAPHRODISME

    • Écrit par Berthe SALZGEBER
    • 8 690 mots
    • 5 médias

    Hermaphrodisme non fonctionnel Lorsqu'il existe indépendamment de la formule génétique un état de bivalence de l'appareil génital juvénile, on parle d'hermaphrodisme embryonnaire. Chez les embryons (ou les larves) des animaux qui manifestent cette bivalence coexistent les ébauches des appareils génitaux, mâle et femelle. Au cours du développement, il doit donc se produire un « virage » privilégiant l'achèvement de l'une des ébauches et la régression de l'autre, moyennant un processus de maturation sexuelle.

  • ŁUKASIEWICZ JAN (1878-1956)

    • Écrit par Françoise ARMENGAUD
    • 3 800 mots

    Il espère par là surmonter le déterminisme en philosophie qu'il croit impliqué par l'acceptation du principe de bivalence (il reviendra ensuite sur cette position). Il généralise ce point de vue à la constitution de logiques plurivalentes à n valeurs et, à la fin de sa vie, interprète la logique modale d'Aristote à l'intérieur du cadre d'un système à quatre valeurs.

  • CHIASME, symbolisme

    • Écrit par Alain DELAUNAY
    • 6 456 mots

    Dynamique archétypique de l'opposition, autrement plus riche qu'une simple dialectique conceptuelle (celle-ci n'en est qu'un cas limite, selon la bivalence propre au langage), formant comme l'Archématrice de toute dialectique : catégoriale ou métalogique, eidétique ou métamathématique. Le chiasme serait ainsi la clef initiante au monde symbolique : il ouvrirait la forme (triadique) de la conscience du sujet connaissant immergée dans l'objet, sur sa complétude comme possible conscience de soi, pliant sur soi l'être, complétude d'auto-conscience (nécessairement tétrade, tétrarchique ou tétramorphe) comme participation à l'objet de sa connaissance.

  • VÉRITÉ

    • Écrit par Robert BLANCHÉ et Antonia SOULEZ
    • 58 707 mots

    Un autre argument de poids qui maintient en revanche plus fermement la thèse empiriste dans ses droits est que la théorie des types montre que la loi du tiers exclu s'applique exclusivement aux expressions syntaxiquement bien formées, alors que la théorie de la correspondance, considérée d'un point de vue épistémologique, conduit à sortir du cadre étroit de la bivalence adoptée par la logique classique.

  • PAULI WOLFGANG (1900-1958)

    • Écrit par Charles P. ENZ
    • 12 249 mots
    • 1 média

    Mais elle marqua aussi le début de son étude de « l'effet Zeeman anomal » qui le conduisit, en janvier 1925, à la formulation du principe d'exclusion qui porte son nom, en réalisant que l'énergie et le moment cinétique orbital ne suffisent pas pour caractériser l'état d'un électron dans l'atome mais que l'électron manifeste « une bivalence non explicable classiquement ».

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