Biwa
- Nom masculin singulier
Définition
- en musique, instrument japonaise voisin du luth
Synonyme
- biva
"biwa" dans l'encyclopédie
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PIPA
- Écrit par Encyclopædia Universalis
- 1 402 mots
Il existe plusieurs types de la forme japonaise de l'instrument, appelée biwa. Le biwa, qui ne comporte que quatre frettes, joue un rôle important dans l'accompagnement des récits héroïques et dans la musique de cour.
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NOBUNAGA ODA (1534-1582)
- Écrit par Paul AKAMATSU
- 2 931 mots
Il fit bâtir un nouveau château à Azuchi, non loin du lac Biwa, y développa la vie urbaine en autorisant un marché franc, et permit que s'y établisse un séminaire catholique. En 1582, il partit conquérir à l'est le grand fief des Takeda, jusqu'aux abords du Kantō, avec le concours de Tokugawa Ieyasu, son fidèle vassal. Il avait alors soumis tout le centre de Honshū.
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HEIKE MONOGATARI
- Écrit par René SIEFFERT
- 8 721 mots
Voilà qui suffit à expliquer qu'il ait inspiré les biwa-hōshi (« moines au biwa »), ces conteurs aveugles qui jusque-là colportaient des historiettes édifiantes empruntées au répertoire légendaire bouddhique. Ainsi naquit le heike-biwa, ou heikyoku, « chant [de la geste] des Heike [avec accompagnement] de biwa » (luth à quatre cordes). Pour répondre à l'attente d'un public curieux et enthousiaste, ces aèdes furent amenés à introduire dans le texte primitif de nouveaux épisodes, authentiques ou inventés, composés par ou pour eux.
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AZUCHI-MOMOYAMA ÉPOQUE (1573-1603)
- Écrit par Madeleine PAUL-DAVID
- 1 776 mots
Azuchi est le château fort que Nobunaga fit élever en 1576 au bord du lac Biwa et qui disparut peu après sa mort. Momoyama (« la colline aux pêchers ») est le nom du lieu où fut édifié, en 1593, le château de Fushimi, l'une des résidences de Hideyoshi, au sud de Kyōto ; il fut incendié vers 1600 par les armées de Tokugawa Ieyasu. Ces demeures, richement décorées par les maîtres de l'école Kanō, symbolisent la démesure et le luxe ostentatoire adoptés par les deux chefs d'État pour manifester leur puissance ; mi-forteresse, mi-palais, elles incarnent les changements dont le Japon fut le théâtre en cette période, considérée comme la transition entre le Moyen Âge et les Temps modernes.
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TENJI-TENNŌ (626-671) empereur du Japon (661-671)
- Écrit par Francine HÉRAIL
- 2 405 mots
Est-ce à cause de ces inquiétudes que Nakanoōe — quoique sa mère, impératrice en titre, soit morte en 661 — attend jusqu'en 668 pour célébrer son intronisation ? Il installe sa capitale à Ōtsu, sur le lac Biwa, abandonnant Naniwa et le bassin de Nara familiers à ses ancêtres. Tenji-tennō (c'est le nom honorifique de règne de Nakanoōe) laissera une succession difficile, car il favorise son fils, le prince Ōtomo, qu'il a eu d'une femme d'assez basse naissance, au détriment de son frère Ōama.