Blême
- Adjectif singulier invariant en genre
Définition
- blafard, livide
"blême" dans l'encyclopédie
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SÉRIE NOIRE
- Écrit par Jean-Paul MOURLON
- 3 531 mots
- 2 médias
Profitant de la vogue « américaine » qui marqua l'après-guerre, la Série noire a contribué à faire connaître en France les meilleurs auteurs anglo-saxons, sans jamais renoncer à un certain souci de qualité — d'où parfois certains échecs, comme celui de la Série blême (1949-1951), plus axée sur l'atmosphère, l'épouvante, et qu'il fallut interrompre, bien qu'y aient été publiés David Goodis, William Irish, et ce chef-d'œuvre du Grand-Guignol qu'est Le Cerveau du nabab de Curt Siodmak.
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SINIAC PIERRE (1928-2002)
- Écrit par Claude MESPLÈDE
- 4 205 mots
Dans Carton blême (1985), il imagine que seule la possession d'une carte de couleur bleue permet d'obtenir l'intervention de la police en cas d'agression – une manière de résoudre le problème du chômage ! Avec le recul du temps, on mesure combien Siniac est ancré dans la réalité française. Une de ses autres réussites, Femmes blafardes (1981), se présente sous la forme d'une intrigue classique (un détective enquête sur une série de meurtres sadiques dans une cité vendéenne), mais le traitement que Siniac lui donne transforme le livre en chef-d'œuvre.
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LA MACHINE À EXPLORER LE TEMPS, Herbert-George Wells Fiche de lecture
- Écrit par Jean-François PÉPIN
- 4 442 mots
Au cours de la lutte qui l'oppose aux Morlocks, l'Explorateur parvient de justesse à regagner sa machine et à fuir ; il a eu le temps, à la lueur des allumettes qui les effraie, d'apercevoir le faciès répugnant des Morlocks : « Vous pouvez difficilement vous imaginer combien ils paraissaient peu humains et nauséabonds – la face blême et sans menton, et leurs grands yeux d'un gris rosâtre sans paupières – tandis qu'ils s'arrêtaient aveuglés et égarés.
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LA CHANSON DES NIBELUNGEN (anonyme) Fiche de lecture
- Écrit par Florence BRAUNSTEIN
- 4 232 mots
- 1 média
Les forces de son corps devaient fatalement l'abandonner : il portait sur son teint blême le signe de la mort. » Kriemhild, devenue veuve, épouse Etzel, le roi des Huns, et rumine sa vengeance. Elle invite les Burgondes dans sa nouvelle demeure et les fait tous massacrer. Le nom des Nibelungen s'attache dans la première partie du poème à Siegfried, qui possède le trésor des Nibelungen, alors que dans la seconde il désigne les Burgondes : le terme est donc appliqué aux possesseurs successifs de ce trésor mythique.
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CONTES DE MA MÈRE L'OYE
- Écrit par Marc SORIANO
- 4 442 mots
Appellation qu'il faut rapprocher du titre de certaines collections destinées au grand public de notre époque et qui associent avec habileté une couleur symbolique au type de plaisir promis au lecteur : Bibliothèques verte, rose, rouge et or, blanche, Séries noire, blême, etc. L'expression « Contes de ma mère l'Oye » aurait vraisemblablement sombré dans l'oubli comme cela risque d'arriver à certaines de celles qui viennent d'être citées.