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Blasé

  • Adjectif masculin singulier
  • Verbe au participe passé masculin singulier

Définition

  1. n'éprouvant d'intérêt ou de passion pour rien

Forme dérivée du verbe « blaser »

"blasé" dans l'encyclopédie

  • PIRON ALEXIS (1689-1773)

    • Écrit par Édouard GUITTON
    • 1 649 mots

    Bouffon intarissable, homme de verve et de mimiques, Piron le Dijonnais était digne de prendre place dans la galerie des figurants bourguignons du Neveu de Rameau, voire de camper le héros principal : n'avait-il pas jusqu'au parasitisme hâbleur, railleur, blasé, cynique et finalement déçu du titulaire du rôle, son compatriote Jean-François Rameau ? N'était-il pas dans son for intérieur, malgré ses frasques et ses incartades, complice de l'ordre établi ? Issu d'une souche de chansonniers, Piron a « chassé de race ».

  • ‘ABBĀS IBN AL-AḤNAF AL- (748 env.-env. 808)

    • Écrit par Régis BLACHÈRE
    • 2 365 mots

    En l'épanouissement de l'esprit d'al-‘Abbās il y a bien plus que la réponse au goût du public féminin blasé, épris d'évasion romanesque et d'appel à d'idéales amours. Chez lui se retrouvent tous les thèmes et tous les clichés qui caractérisent le genre courtois. Par des circuits que l'on devine, son œuvre semble avoir exercé une indéniable influence sur les élégiaques arabes de Sicile et d'Espagne.

  • BORG BJÖRN (1956- )

    • Écrit par Pierre LAGRUE
    • 2 076 mots
    • 1 média

    Quelque peu blasé et lassé de la haute compétition, Björn Borg met, à vingt-six ans, un terme prématuré à sa carrière, disputant son dernier match officiel, contre Henri Leconte, le 31 avril 1983 à Monte-Carlo. Il faut dire que, hors des courts, Björn Borg fut une star. Multipliant les émissions de télévision, signant des milliers d’autographes mais aussi de juteux contrats publicitaires, il fut sans doute le premier tennisman à connaître une notoriété mondiale, dépassant le seul cadre sportif.

  • BLANCHE FRANCIS (1921-1974)

    • Écrit par Claude GRÉGORY
    • 2 418 mots

    Tandis qu'en 1973 paraissait sur les écrans La Grande Bouffe – le dernier film dont il écrivit les dialogues –, le public découvrait en cet amuseur apparemment blasé le poète nostalgique de Mon Oursin et moi. Au cimetière d'Èze-Village, sur sa tombe, il reste un nom, et un vers de ce recueil : « Laissez-moi dormir, j'étais fait pour ça. »

  • WINDGASSEN WOLFGANG (1914-1974)

    • Écrit par André TUBEUF
    • 2 553 mots

    Sortant à peine de sa spécialité wagnérienne pour un Florestan de Fidelio, un Otello, un Empereur de La Femme sans ombre, un Eisenstein de La Chauve-Souris occasionnels (pour Böhm il sera même une fois un savoureux prince Orlofsky, saisissante silhouette de viveur blasé, à la Oscar Wilde), Windgassen défendit la cause des Heldentenöre jusqu'à 1970, abordant en même temps la direction d'acteurs et siégeant au fauteuil directorial de l'Opéra de Stuttgart, qui fut sa maison mère de bout en bout d'une carrière qui le mena sur toutes les scènes du monde.

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