Blasphématoire
- Adjectif singulier invariant en genre
Définition
- constituant un blasphème, une parole injurieuse à l'égard de la religion ou d'une personne respectable
"blasphématoire" dans l'encyclopédie
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MAGNASCO ALESSANDRO, dit IL LISSANDRINO (1667-1749)
- Écrit par Marie-Geneviève de LA COSTE-MESSELIÈRE
- 2 038 mots
Son imagination exaltée, tantôt par une ferveur mystique, tantôt par une révolte quasi blasphématoire, cède aussi par moments à une célébration préromantique des forces de la nature. Funérailles juives ou Sépulture d'un moine (musée de Bassano), Réunion de quakers ou Noces bohémiennes (musée du Louvre), Cortèges de pénitents ou Leçon de chant à la corneille (coll.
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MILLAIS JOHN EVERETT (1829-1896)
- Écrit par Encyclopædia Universalis
- 2 524 mots
- 2 médias
Le tableau est considéré par beaucoup comme blasphématoire en raison de l'absence d'idéalisation et de l'utilisation, jugée irrévérencieuse, d'éléments profanes. La période la plus féconde de la carrière de Millais correspond aux années 1850. Le Retour de la colombe à l'Arche (1851, Ashmolean Museum, Oxford) suscite l'admiration du critique anglais John Ruskin et de l'écrivain français Théophile Gautier.
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SERRANO ANDRES (1950- )
- Écrit par James W. YOOD
- 2 650 mots
Au Virginia Museum of Fine Arts à Richmond, de nombreux visiteurs jugent le cliché blasphématoire, et s’opposent à ce que le N.E.A, doté de fonds publics, continue de soutenir une telle initiative. Le débat qui naît de cette polémique et d’autres œuvres d’art jugées tout aussi provocantes amène le Congrès américain à restreindre les bourses accordées à des plasticiens et à réduire de 40 p.
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COLLIER JEREMY (1650-1726)
- Écrit par Roger MEUNIER
- 2 608 mots
Dans ses célèbres Considérations sur l'impiété et l'immoralité de la scène anglaise (A Short View on the Immorality and Profaneness of the English Stage, 1698), Collier s'en prend à Wycherley, à Dryden, à Congreve, à Vanbrugh et à D'Urfey : il blâme l'indécence, le langage blasphématoire, les attaques contre le clergé, les atteintes à la moralité publique et une présentation sympathique du vice.
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LE SOURIRE DE MA MÈRE (M. Bellocchio)
- Écrit par Jean A. GILI
- 5 414 mots
Drame exaspéré de l'enfermement et charge rageuse contre l'institution familiale, Les Poings dans les poches (1965) révélait un cinéaste de vingt-six ans, capable de mêler tendresse poétique et posture blasphématoire. Bellocchio y dénonçait les valeurs bourgeoises dont il soulignait la décrépitude. Il écrivait à Pasolini : « Alessandro n'est pas enragé contre les valeurs bourgeoises – le droit de propriété, la famille, la patrie, la religion, etc.