Blaxploitation

"blaxploitation" dans l'encyclopédie

• VAN PEEBLES MELVIN (1932-2021)

  • Écrit par Encyclopædia Universalis
  • 1 948 mots
  • 2 médias

  Annonçant la vague de films d'action noirs, la « blaxploitation » (contraction de black exploitation), qui déferlera sur les États-Unis dans les années 1970, le long-métrage rencontre un immense succès auprès du public afro-américain, tandis qu'il met en ébullition les critiques blancs. Le film aura également une influence déterminante sur le cinéaste Spike Lee.

• TARANTINO QUENTIN (1963- )

  • Écrit par Frédéric STRAUSS
  • 6 500 mots
  • 1 média

  Après le film noir (Reservoir Dogs), le film de blaxploitation (Jackie Brown), le film de sabre et de kung-fu (Kill Bill) ou le film de guerre (Inglourious Basterds), c’est au tour du western spaghetti, situé dans le sud esclavagiste des États-Unis, d’inspirer Django Unchained (2012). Réalisé avec Leonardo Di Caprio et Brad Pitt dans les principaux rôles, Once upon a time… in Hollywood (2019) revient, en la fantasmant largement, sur une période charnière des studios américains, à la fin des années 1960.

• LEE HELTON JACKSON dit SPIKE (1957- )

  • Écrit par Raphaël BASSAN
  • 17 868 mots

  Comme son concurrent hollywoodien, Lee réintroduit les Noirs, absents depuis dix ans et la fin de la Blaxploitation, dans l'industrie du cinéma. La courbe sera à son zénith en 1991, année où dix-sept films réalisés par des Afro-Américains et relevant du sous-genre Black Jack sortent dans les salles du pays, décrivant essentiellement des luttes fratricides au sein des gangs.

• WOMACK BOBBY (1944-2014)

  • Écrit par Encyclopædia Universalis
  • 3 310 mots

  Durant cette période, il écrit la chanson-titre du film de la « Blaxploitation » Meurtres sur la 110e rue (Across 110th Street) réalisé en 1972 par Barry Shear puis revisité vingt-cinq ans plus tard par Quentin Tarantino avec Jackie Brown et qui deviendra l’un de ses morceaux les plus connus. Il joue de la guitare sur l'album There's a Riot Goin' On (1971) de Sly and the Family Stone.

• AFRO-AMÉRICAIN CINÉMA

  • Écrit par Raphaël BASSAN
  • 37 818 mots
  • 2 médias

  L’identité noire s’y exprime d’une manière plus authentique et moins manichéenne que dans les films de la Blaxploitation qui relevaient du cinéma de genre. À partir des années 1990, la production des cinéastes noirs se diversifie. Avec Un faux mouvement (One False Move, 1992), Carl Franklin réalise des polars sur le modèle de ceux de Martin Scorsese.