Blondélienne
- Nom féminin singulier
Définition
Employé comme adjectif
- en physique, qui adhère aux thèses de Blondel, physicien français (1863-1938)
Employé comme nom
- en physique, personne qui adhère aux thèses de Blondel, physicien français (1863-1938)
"blondélienne" dans l'encyclopédie
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BLONDEL MAURICE (1861-1949)
- Écrit par Jean TROUILLARD
- 10 353 mots
S'il fallait indiquer, pour finir, la difficulté majeure de la pensée blondélienne, peut-être la trouverait-on dans l'ambiguïté du terme « surnaturel » en contexte chrétien. Ce mot semble désigner un surcroît (la grâce rédemptrice et déificatrice octroyée à la nature) et un événement (l'initiative divine manifestée par l'histoire du salut dont le Christ est le centre).
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BORNE ÉTIENNE (1907-1993)
- Écrit par Pierre LETAMENDIA
- 5 382 mots
Sa pensée se situe dans la tradition augustinienne et blondélienne, issue elle-même du platonisme ; elle éprouve quelque mal à se reconnaître dans un thomisme qui souffre peut-être, à son avis, de la consécration officielle et quasi exclusive que lui fait l'Église catholique des années 1900-1950. Mais c'est surtout comme militant démocrate chrétien qu'Étienne Borne exerce son influence.
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LUBAC HENRI DE (1896-1991)
- Écrit par Joseph DORÉ
- 6 290 mots
Tilliette), et dès les origines, de philosophie blondélienne, il voulut montrer à quel point la grâce et le salut qu'elle apporte — le surnaturel —, loin de se présenter en totale extériorité par rapport à la « nature » de l'homme, répondent, au contraire, à son vœu profond et « essentiel ». Après l'ouvrage incriminé en 1950, Augustinisme et théologie moderne (1965), et Le Mystère du surnaturel (1965), puis, sur un autre registre, Petite Catéchèse sur nature et grâce (1980) apportèrent opportunément ensuite appuis et compléments.