Bogomilisme
- Nom masculin singulier
Définition
- en religion, doctrine des bogomiles
"bogomilisme" dans l'encyclopédie
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DUALISME
- Écrit par Simone PÉTREMENT
- 33 892 mots
Hérésies dualistes et théologies à tendance dualiste Le paulicianisme, le bogomilisme, le catharisme venaient probablement, non du manichéisme, mais, comme le manichéisme lui-même, du gnosticisme, qui avait subsisté en Orient. Ils venaient aussi en partie d'une réflexion nouvelle sur les textes chrétiens. Le principe en est toujours la différenciation profonde de Dieu et du monde.
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BULGARIE
- Écrit par Roger BERNARD, André BLANC, Christophe CHICLET, Nadia CHRISTOPHOROV, Jack FEUILLET, Vladimir KOSTOV, Edith LHOMEL, Robert PHILIPPOT et Encyclopædia Universalis
- 148 503 mots
- 12 médias
C'est le bogomilisme, du nom du pope Bogomil qui prêcha cette doctrine d'inspiration manichéenne, tendant à établir une société ascétique et égalitaire, et dont les cathares sont probablement les lointains héritiers. Byzance profite de l'affaiblissement du royaume pour soumettre en 972 la Bulgarie proprement dite, puis, après une série de guerres longues et cruelles menées par Basile II « le Bulgaroctone », les provinces occidentales, où le boïar Samuel avait tenté de constituer un État macédonien (1018).
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MANICHÉISME
- Écrit par Henri-Charles PUECH
- 84 093 mots
- 1 média
Il est probable que les sectes, successivement apparues, des pauliciens, des bogomiles et des cathares forment les anneaux d'une même chaîne, le paulicianisme ayant engendré le bogomilisme, qui aurait à son tour donné naissance au mouvement cathare ou pris, dans l'Occident médiéval, la forme du catharisme. La deuxième de ces filiations est néanmoins plus solidement établie que la première.
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ORTHODOXE ÉGLISE
- Écrit par Olivier CLÉMENT, Bernard DUPUY et Jean GOUILLARD
- 128 513 mots
- 1 média
Celui-ci, pour le Byzantin moyen de l'époque, se résume dans le bogomilisme. Que la secte ait fait des prosélytes, en particulier dans la péninsule balkanique, cela est assuré. Elle séduisait par son dualisme simpliste, attirait par son éthique rigoureuse mais dégagée du formalisme des rites, son hostilité à toute autorité séculière ou sécularisée (épiscopat).