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Célesta

  • Nom masculin singulier

Définition

  1. en musique, instrument à percussion, où la frappe de touches actionne de petits marteaux qui viennent frapper des lames métalliques

"célesta" dans l'encyclopédie

  • CÉLESTA

    • Écrit par Pierre-Paul LACAS
    • 765 mots
    • 1 média

    Ses fils, Auguste et Alphonse, l'appelèrent célesta. Il ressemble à un petit piano droit de quatre octaves (écriture d'ut 2 à ut 6, mais son réel à l'octave aiguë). Des marteaux qu'actionnent les touches viennent frapper sur des lames métalliques (acier et cuivre) dont la sonorité cristalline peut être étouffée (mécanisme d'étouffoirs). L'emploi en est fréquent dans la musique contemporaine, depuis Tchaïkovski qui, le premier, l'utilisa dans Casse-noisette (danse de la fée Dragée) et à la suite de Bartók qui en usa pour un de ses chefs-d'œuvre : Musique pour cordes, percussion et célesta (1936).

  • MUSIQUE POUR CORDES, PERCUSSION ET CÉLESTA (B. Bartok)

    • Écrit par Alain PÂRIS
    • 1 460 mots

    Commande du chef d'orchestre et mécène suisse Paul Sacher, la Musique pour cordes, percussion et célesta de Béla Bartók est créée le 21 janvier 1937 par Sacher à la tête de l'Orchestre de chambre de Bâle, ses dédicataires. Avec cette œuvre, Bartók cherche à renouer avec la tradition baroque de la musique pour double orchestre, tout en s'exprimant dans un langage résolument moderne et en mettant l'accent sur les percussions, qui étaient encore considérées comme des « accessoires » de l'orchestre.

  • Musique pour cordes, percussion et célesta, BARTÓK (Béla)

    • Écrit par Juliette GARRIGUES
    • 3 886 mots

    Prenant les formes les plus variées, celles-ci donneront au xxe siècle quelques-uns de ses plus hauts chefs-d'œuvre: six quatuors à cordes (1908-1939) – dont l'ensemble constitue pour ce genre un sommet inégalé depuis Beethoven –, le ballet Le Mandarin merveilleux (1926), la Cantata profana (1934), la Musique pour cordes, percussion et célesta (1937), la Sonate pour deux pianos et percussion (1938).

  • TURANGALÎLÂ-SYMPHONIE (O. Messiaen)

    • Écrit par Alain PÂRIS
    • 1 123 mots
    • 1 média

    L'orchestre est d'une richesse instrumentale inouïe, avec une partie de piano principal très virtuose truffée d'imitations de chants d'oiseaux, trois parties de percussion à clavier (célesta, jeu de timbres et vibraphone) qui évoquent les gamelans des îles de la Sonde, et une partie d'ondes Martenot qui plane sur l'ensemble de l'orchestre aux moments de paroxysme.

  • LEHAR FRANZ (1870-1948)

    • Écrit par Marc VIGNAL
    • 1 288 mots

    Lehár eut recours aussi bien à la valse viennoise qu'à des danses plus modernes, faisant appel au grand orchestre romantique enrichi parfois d'instruments pittoresques comme le célesta ou la balalaïka. Il fut également le premier à faire déboucher certains airs sur des évolutions chorégraphiques. Il a composé des musiques de film, deux concertos pour violon, des sonates pour piano, quelque soixante-cinq valses, plus de cinquante marches et quatre-vingt-dix mélodies.

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