Célestin
- Nom masculin singulier
Définition
- en religion, religieux d'un ordre fondé par Célestin V
"célestin" dans l'encyclopédie
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CÉLESTIN V saint, PIETRO ANGELERI dit aussi PIETRO DEL MORRONE (1215-1296) pape (5 juill.-13 déc. 1294)
- Écrit par André DUVAL
- 1 395 mots
La canonisation de « Pierre Célestin », en 1313, par le pape français Clément V, s'inscrit dans la suite des efforts déployés par Philippe le Bel contre la mémoire de Boniface VIII.
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FREINET CÉLESTIN (1896-1966)
- Écrit par Jacques PAIN
- 10 522 mots
- 1 média
Célestin Freinet, instituteur, est certainement l'un des plus grands pédagogues français du xxe siècle. Son nom, qui est aussi celui de son mouvement, le « mouvement Freinet », est connu dans des dizaines de pays, en Europe bien sûr, mais aussi en Amérique centrale, en Amérique latine, en Afrique, au Moyen et en Extrême-Orient. Freinet ayant été lui-même créateur de coopératives agricoles et enseignantes, on retrouve un certain nombre de « compagnons » de Freinet, ou de membres du mouvement, à l'origine ou parmi les fondateurs de nombreuses structures coopératives nationales.
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NANTEUIL CÉLESTIN (1813-1873)
- Écrit par Bruno FOUCART
- 2 152 mots
À dix-neuf ans, Célestin Nanteuil atteint en même temps la célébrité et sans doute le sommet de son talent. Ce « jeune homme moyen âge », selon l'expression de Théophile Gautier, s'impose dans ses eaux-fortes et ses lithographies comme l'interprète idéal des romantiques, de Victor Hugo à Alexandre Dumas, de Gérard de Nerval à Pétrus Borel. Les quatre frontispices commandés en 1832 par le libraire Renduel pour des œuvres de Victor Hugo constituent les modèles du genre : dans le Portrait de Victor Hugo et Notre-Dame de Paris, il enserre comme autant de médaillons la scène centrale et les scènes annexes dans un décor d'un gothique aussi imaginaire que flamboyant, articulé en retable.
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CÉLESTINS
- Écrit par André DUVAL
- 2 386 mots
On ne doit pas confondre les Célestins avec les Pauvres Ermites du pape Célestin, spirituels franciscains qui furent autorisés par Célestin V en 1294 et supprimés par Boniface VIII en 1295.
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CÉLESTINE LA
- Écrit par Marcel BATAILLON et Encyclopædia Universalis
- 9 073 mots
Par le mystère de son anonymat, par sa genèse qui laisse apparaître des strates successives, par son succès populaire, La Célestine présente le cas typique du chef-d'œuvre étrange qui intrigue les érudits sans perdre auprès de son public sa force et sa verdeur. Souvent imitée en Espagne depuis Feliciano de Silva (Seconde Comédie de Célestine, 1534) jusqu'à Lope de Vega (La Dorotea, 1632), traduite dès le xvie siècle en diverses langues, elle occupe une place de choix dans la culture littéraire de la Renaissance.