Céphalothorax

"céphalothorax" dans l'encyclopédie

• LANGOUSTE

  • Écrit par Jean-Yves TOULLEC
  • 2 868 mots
  • 1 média

  Les « épines » qui parsèment le céphalothorax et recouvrent la base des antennes lui permettent de résister à la traction qu'un prédateur exercerait pour l'extraire de son trou. De plus, les antennes, qui constituent la partie visible et préhensile de l'animal lorsqu'il est caché, peuvent se sectionner (autotomie) en cas d'agression. Elles se reconstitueront au fur et à mesure des mues successives.

• CREVETTE

  • Écrit par Jean-Yves TOULLEC
  • 6 834 mots
  • 1 média

  Crustacé décapode caractérisé par un corps cylindrique, ou latéralement comprimé, comprenant un abdomen bien développé et un céphalothorax souvent porteur d'un rostre sur sa partie antérieure. Embranchement : Arthropodes ; sous-embranchement : Antennates ; super-classe : Crustacés ; classe : Malacostracés ; sous-classe : Eumalacostracés ; super-ordre : Eucarides ; ordre : Décapodes.

• GALATHÉE

  • Écrit par Jean-Yves TOULLEC
  • 2 484 mots
  • 1 média

  Son abdomen est symétrique et très replié sous le céphalothorax. Ses yeux, pédonculés, sont situés entre les deux paires d'antennes. Sa cinquième paire de péréiopodes (pattes locomotrices) est réduite et peu visible, comme chez les autres Anomoures tels que le bernard-l'ermite ou les faux-crabes comme les porcelanes et les « crabes » des cocotiers.

• ÉCREVISSE

  • Écrit par Jean-Yves TOULLEC
  • 3 317 mots

  L'écrevisse ressemble à un petit homard avec des pinces bien développées et puissantes (chélipèdes), une carapace (exosquelette) rigide et épaisse, un céphalothorax plus long que large et un abdomen comprimé dorso-ventralement. Elle se déplace en marchant sur le fond avec ses pattes thoraciques ou péréiopodes et peut se propulser vers l'arrière par un repliement brutal de l'abdomen.

• CRABE ENRAGÉ ou CRABE VERT

  • Écrit par Jean-Yves TOULLEC
  • 3 394 mots

  Comme tous les crabes, le crabe vert présente un abdomen court et replié sous le céphalothorax et une première paire de pattes munie de pinces. Ce crustacé est parfaitement bien adapté à la vie dans la partie supérieure de la zone supralittorale, au point de ne pas dédaigner des déplacements hors de l'eau. Lors de ceux-ci, il emprisonne de l'eau au niveau de ses chambres branchiales afin de maintenir des échanges respiratoires en évitant la dessiccation de ses branchies.