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Césure

  • Nom féminin singulier
  • Verbe à l'indicatif présent 1e personne du singulier

Définition

  1. en poésie, coupure d'un vers en deux hémistiches
  2. en typographie, coupure dans un mot qui renvoie une partie du mot en ligne suivante

Forme dérivée du verbe « césurer »

"césure" dans l'encyclopédie

  • STROPHE

    • Écrit par Véronique KLAUBER
    • 1 828 mots

    À mesure qu'elles deviennent plus complexes, les axes de symétrie passant par une « rime charnière » (Morier) ou entre deux vers — césure strophique — se conjuguent de plus en plus avec la structure sémantique de la strophe. Mais l'enjambement est possible et peut être très efficace. Certains genres poétiques ont une formule régissant l'agencement des rimes, tel le sonnet : ABBA-ABBA-CCD-EED.

  • RÉALITÉ CONCEPT DE

    • Écrit par Jean HAMBURGER
    • 23 929 mots

    L'image que nous en avons devient le résultat d'une tentative de synthèse subjective, j'allais dire d'un compromis, entre des informations discontinues, qu'une césure sépare. Par exemple, la lumière est onde ou corpuscules selon la méthode d'étude. Elle est onde si on étudie sa propagation, corpuscules si on étudie ses interactions avec la matière.

  • MARSAIS CÉSAR CHESNEAU sieur Du (1676-1756)

    • Écrit par Michel BRAUDEAU
    • 1 610 mots

    Du Marsais est l'auteur notamment des articles « Césure », « Citation », « Conjugaison », « Consonance », « Construction ». La mort l'interrompt au milieu de sa tâche. Beauzée, son successeur à l'Encyclopédie, publiera en 1767 sa Grammaire générale et en 1769 paraîtront sa Logique et ses Principes de grammaire. On ne lit plus guère de lui que le Traité des tropes, car l'estime où est, de nos jours, tenue la rhétorique justifie cette espèce de retour aux sources du côté de la théorie ou plutôt de la taxinomie rhétoricienne : « Pour le xviiie siècle, le traité le plus célèbre, et, au reste le plus intelligent, est celui de Du Marsais [.

  • MÉTRIQUE

    • Écrit par Benoît de CORNULIER
    • 38 122 mots
    • 1 média

    (Dans la poésie médiévale, il semble que les syllabes féminines ou ce qui leur correspond pouvaient avoir parfois un rôle rythmiquement conclusif, et compter en fin d'hémistiche ; ainsi « Par Fortune, comme Dieu l'a permis » apparaît en contexte de mesure 4-6 chez Villon ; on parle alors de césure lyrique.) On ne peut pas non plus faire un alexandrin classique avec les 13 syllabes de Oui, je viens dans son temple pour prier l'Éternel, avec septième syllabe féminine (en supposant l'e non élidé), parce que pour que la mesure soit 6-6 il faudrait que la septième syllabe, -ple, soit considérée comme hors mesure (1er hémistiche de 7 syllabes, mais avec dernière en surnombre) ; dans la poésie médiévale, où la soudure des vers composants en un vers composé était moins étroite, cette solution était praticable et a reçu le nom de césure épique (c'est une confusion fréquente que de parler de césure « épique » dans des poésies du xxe siècle où l'e peut être supposé élidé, donc inexistant et non pas en surnombre, à la césure).

  • VERS

    • Écrit par Elsa MARPEAU
    • 9 539 mots

    Ainsi, l'alexandrin régulier est un mètre de douze syllabes, possédant deux accents toniques fixes, l'un à la césure, l'autre à la rime, en plus de deux accents libres à l'intérieur de chaque hémistiche. Si le schéma rythmique se caractérise par l'agencement de ces accents, le schéma harmonique est conditionné par la répétition de mêmes phonèmes : on parlera d'assonance lorsque les voyelles se répètent, d'allitération lorsqu'il s'agit de consonnes, de rime enfin.

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