Cérébro
- Interjection
Définition
- en médecine, préfixe relatif à l'encéphale
"cérébro" dans l'encyclopédie
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MÉNINGOCOQUE
- Écrit par Jacques BEJOT
- 3 352 mots
Bactérie pathogène pour l'homme, responsable de la méningite cérébro-spinale, le méningocoque, Neisseria meningitidis, découvert par Weichselbaum en 1887, est un diplocoque ayant l'aspect de deux grains de café opposés par leur face plane (aspect voisin du gonocoque, dont il est un proche parent). Le caractère Gram négatif est essentiel pour caractériser ce germe.
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HÉMORRAGIE MÉNINGÉE
- Écrit par François BOURNÉRIAS
- 1 656 mots
) sont associés à un tel tableau clinique, on a probablement affaire à une hémorragie cérébro-méningée, qui pose des problèmes identiques mais avec un pronostic aggravé. Car s'il est classique, devant toute hémorragie méningée, de rechercher une cause favorisante (hypertension artérielle et, bien sûr, traitement anticoagulant), on sait actuellement que 60 à 90 p.
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CERVEAU ET NOMBRES
- Écrit par Mauro PESENTI
- 5 392 mots
Dans des tâches de comparaison de nombres, l'amplitude de l'activation y est corrélée à la difficulté de la comparaison à réaliser, et des lésions permanentes de ces aires chez des patients cérébro-lésés ou des lésions temporaires induites par stimulation électrique chez des individus sains altèrent ou ralentissent le traitement de la signification numérique.
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HÉMORRAGIE CÉRÉBRALE
- Écrit par François BOURNÉRIAS
- 1 534 mots
Il faut distinguer l'hémorragie circonscrite, sans communication avec les espaces méningés (ou hématome intracérébral), et l'hémorragie cérébro-méningée. Chez le sujet jeune, le problème de l'hémorragie cérébrale rejoint, dans la plupart des cas, celui des malformations vasculaires intracrâniennes. Chez le sujet plus âgé, il s'agit très souvent d'une complication de l'hypertension artérielle et de l'athérome.
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LAVERAN ALPHONSE (1845-1922)
- Écrit par Jacqueline BROSSOLLET
- 2 282 mots
Là il observe, dans les capillaires du foie et des centres cérébro-spinaux des cadavres de paludéens, la formation d'un pigment noir. Il retrouve ce pigment dans le sang des paludéens (mélanémie), et incrimine un parasite dont il étudie l'évolution : il montre que les crises de paludisme correspondent aux différentes phases du cycle du parasite. Le 28 novembre 1880, il présente ses résultats à l'Académie de médecine qui les accueille avec scepticisme, car, à cette époque, on considérait que les maladies contagieuses sont causées par des bactéries, et non par des parasites.