Cadeau
- Nom masculin singulier
Définition
- familièrement, présent offert à une personne
Expressions autour de ce mot
- c'est cadeau : familièrement, c'est gratuit, c'est pas cher
"cadeau" dans l'encyclopédie
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DÉFÉCATION
- Écrit par Georges TORRIS
- 2 455 mots
Le sujet a valorisé, sous l'influence d'une éducation malencontreuse, le plaisir de rétention du bol fécal, et il refuse, en faveur de cet auto-érotisme, ce cadeau à la mère qu'est l'exonération ; il trouve d'ailleurs une volupté supplémentaire au passage forcé du bol fécal. Ce processus survient chez des patients au moi faible, souvent après une frustration, et doit être considéré comme une agression envers la mère dans le cadre d'une fixation ou d'une régression au stade anal ; il relève d'une psychothérapie associée à un conditionnement en salle d'observation.
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KATZ BERNARD (1911-2003)
- Écrit par Samya OTHMAN et Encyclopædia Universalis
- 2 133 mots
- 1 média
Lorsque, à la fin de 1968, l’anatomiste français René Couteaux démontre qu’un quantum correspond au contenu d’une petite vésicule contenue dans la terminaison nerveuse, Katz lui écrit qu’il s’agit du « plus beau cadeau de Noël de sa vie » ! Il établit que l’interaction de l’acétylcholine avec son récepteur induit la circulation d’ions à l’origine de la transmission de l’influx nerveux.
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ABEILLES IMPÉRIALES
- Écrit par Hervé PINOTEAU
- 2 377 mots
En 1665, sur la demande de l'électeur-archevêque de Mayence, l'empereur Léopold Ier en fit cadeau à Louis XIV, successeur de Clovis et de son père Childéric Ier ; les épaves de ces objets précieux (beaucoup furent volés et fondus) figurent encore au cabinet des Médailles de la Bibliothèque nationale (Paris). Un érudit du nom de Jean-Jacques Chifflet pensa que l'abeille de Childéric était à l'origine de la fleur de lis, qui en serait dérivée graphiquement, thèse insoutenable mais qui s'imposa en partie (Anastasis Childerici I.
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MAILLAN JACQUELINE (1923-1992)
- Écrit par Pierre MARCABRU
- 2 722 mots
Il en fut ainsi jusqu'au bout d'une carrière sans passage à vide ni échec, et où elle apportait sa cocasserie et sa malice comme un cadeau. De Anouilh à Mithois, de Dorin (La Facture) à Barillet et Gredy (Potiche, Folle Amanda, Lily et Lily), sa gaieté, ses facéties, sa bonne humeur, ses niches de gamine, ses fous rires d'enfant allaient fasciner un public qui demandait au théâtre les bonheurs du divertissement, un peu d'oubli, un brin d'innocence.
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GUYS CONSTANTIN (1802-1892)
- Écrit par Bruno FOUCART
- 2 752 mots
À son ami Nadar, il propose comme cadeau « deux ou trois cents » de ses dessins ; le musée Carnavalet acquerra de l'artiste, en 1880, plusieurs centaines de feuilles pour... trois cents francs. Il ne semble pas qu'il ait jamais peint à l'huile. Son procédé favori est le lavis d'encre noire et l'aquarelle. Baudelaire a raconté comment il travaillait de mémoire plusieurs dessins à la fois, qu'il poussait au fur et à mesure.