Cake-walk
- Nom masculin singulier
Définition
- en chorégraphie, danse des noirs américains du début du siècle
"cake-walk" dans l'encyclopédie
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CAKE-WALK
- Écrit par Eugène LLEDO
- 2 454 mots
Johnson (1876-1950) fait connaître un cake-walk plus codifié au sein d'une troupe de vaudeville. Une musique que l'on peut déjà apparenter au ragtime se diffuse alors largement : certaines partitions indiquent en effet ragtime-cake-walk. Le cake-walk est introduit en Europe à la fin du xixe siècle et connaît un grand succès vers 1900 ; il devient alors une danse de salon.
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RAGTIME
- Écrit par Eugène LLEDO
- 4 077 mots
Les sources du ragtime, musique afro-américaine principalement écrite pour le piano, sont sans doute le cake-walk des plantations du sud des États-Unis, son adaptation par les minstrels blancs et les musiques qui accompagnaient les danses des esclaves, comme la bamboula. Le ragtime va être très en vogue, sous diverses formes, de la fin de la guerre de Sécession jusqu'aux années 1920.
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MUSIQUES AFRO-AMÉRICAINES ou MUSIQUES NOIRES AMÉRICAINES
- Écrit par Eugène LLEDO
- 5 576 mots
La musique est très syncopée et devient l'accompagnement du cake-walk, qui est désormais une danse avec des règles plus définies.
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DEBUSSY CLAUDE (repères chronologiques)
- Écrit par Alain PÂRIS
- 4 105 mots
- 21 médias
Reflet de l'anglomanie alors à la mode dans la bonne société parisienne, chaque pièce comporte, à l’exception de la première, un titre en anglais : Docteur Gradus ad Parnassum, Jumbo's Lullaby, Serenade for the Doll, The Snow is Dancing, The Little Sheppherd, Golliwog's Cake Walk. 25 mai 1910 Quatre Préludes pour piano (premier livre) sont créés à Paris, à la Société nationale de musique, par le compositeur.
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Dippermouth Blues, OLIVER ("King")
- Écrit par Eugène LLEDO
- 4 295 mots
Le batteur en est donc réduit à jouer des wood blocks – un héritage de la musique créole et du cake-walk –, de la cymbale et de la caisse claire sans timbre. Légèrement éméché, il oublie de remplir un petit break qui lui était réservé en fin de cycle.Le contrebassiste du groupe et occasionnellement banjoïste, Bill Johnson, qui ne joue probablement pas dans cet enregistrement, crie la phrase devenue célèbre pour remplir le silence : «Oh' Play That Thing !».