Calcarine
- Nom féminin singulier
Définition
- en anatomie, qualifie un sillon crânien, dit scissure calcarine
"calcarine" dans l'encyclopédie
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HÉMISPHÈRES CÉRÉBRAUX
- Écrit par Pierre BUSER et Paul LAGET
- 67 806 mots
- 8 médias
Autres aires sensorielles La stimulation de l'aire 17, autour de la scissure calcarine, entraîne l'apparition de sensations visuelles élémentaires blanches ou colorées : taches, points lumineux mobiles, figures géométriques simples. Des représentations visuelles plus complexes et plus élaborées sont obtenues en réponse à l'excitation des aires péri- et parastriée (aires 18 et 19).
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VISION Neurophysiologie visuelle
- Écrit par Jean BULLIER
- 53 440 mots
- 4 médias
Cette représentation est en quelque sorte inversée, la partie supérieure (respectivement inférieure) de l'hémichamp visuel étant représentée dans la partie inférieure (respectivement supérieure) de V1 (berge ventrale de la scissure calcarine). La fovéa est représentée dans la partie postérieure, au niveau de l'occiput chez l'homme, et la zone de frontière entre les aires V1 et V2 contient des neurones dont le champ récepteur est situé sur le méridien vertical, constitué par la ligne verticale passant par le point de fixation.
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TÊTE ET COU
- Écrit par Claude GILLOT
- 73 720 mots
- 9 médias
Citons encore, sur la face interne, la scissure calcarine, au niveau du lobe occipital. Des sillons subdivisent les lobes en circonvolutions. L'hémisphère cérébral renferme des noyaux gris centraux, profondément enfouis dans la substance blanche. Ces noyaux moteurs, dits striés, sont au nombre de deux : le noyau lenticulaire en dehors, le noyau caudé en dedans ; celui-ci décrit un fer à cheval autour de la couche optique.
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PRIMATES
- Écrit par Bertrand L. DEPUTTE
- 126 196 mots
- 12 médias
Les hémisphères cérébraux présentent une scissure de Sylvius typique et une scissure calcarine triradiée. L'organisation de la projection des champs visuels est unique ; chacun d'eux se projette dans chacun des hémisphères cérébraux (50 p. 100 dans l'hémisphère contralatéral). La denture est de type diphyodonte et hétérodonte, avec des molaires multituberculées ; elle est peu réduite par rapport aux Mammifères placentaires ancestraux – la formule maximale est I 2/2, C 1/1, PM 3/3, M 3/3, soit 36 dents – et traduit la perte d'une incisive et d'une prémolaire par rapport aux Mammifères primitifs.