Calicule
- Nom masculin singulier
Définition
- en botanique, ensemble de bractées renforçant le calice de certaines fleurs
"calicule" dans l'encyclopédie
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RUBIALES
- Écrit par Nicolas HALLÉ
- 11 022 mots
- 3 médias
Le calice peut se doubler d'un calicule ou comporter un sépale développé de couleur attractive (Pogonopus, Pinckneya, Mussaenda), ou être extrêmement réduit. La corolle à préfloraison valvaire ou tordue, rarement quinconciale, constitue un tube parfois court (Galium), souvent long, dépassant 20 cm chez certains Gardéniées. Les étamines, en nombre égal à celui des lobes pétalaires, sont insérées entre ceux-ci et soudées par leur filet au tube ; les anthères sessiles et incluses, ou exsertes à filet et longueur variable, basifixes ou dorsifixes, parfois sagittées, bilocellées, exceptionnellement multilocellées, s'ouvrent par des fentes de déhiscence longitudinales, et très rarement par des pores apicaux (Argostemma).
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ROSALES
- Écrit par Georges MANGENOT
- 26 336 mots
- 7 médias
Dans le type fondamental primitif, de beaucoup le plus répandu, la fleur comprend, de l'extérieur vers le centre : – un périanthe verticillé (cyclique), double (calice + corolle) ou triple (calice extérieurement doublé d'un calicule + corolle), formé de 5 (ou 5 + 5) sépales libres, verts ou verdâtres, et de 5 pétales, libres aussi, blancs, roses, rouges ou jaunes ; – un androcée cyclique constitué de 2 à 5 verticilles de 5 étamines libres chacun ; – un gynécée cyclique (acyclique, peut-être, chez les espèces multicarpellées) composé d'un nombre très variable de carpelles libres : nombre indéfini chez les fraisiers et les Geum, réduit à quelques dizaines (10, 20, 30, 50) chez les rosiers, les ronces, etc.
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FLEUR
- Écrit par Louis EMBERGER, Michel FAVRE-DUCHARTRE, Georges MANGENOT et Paul ROLLIN
- 42 010 mots
- 8 médias
Chez certaines Rosacées et chez les Cistacées, le calice est doublé extérieurement d'un calicule. Les pétales sont souvent colorés par des pigments variés (anthocyanes, flavonoïdes, caroténoïdes), à moins qu'ils ne soient verts comme les sépales. Ils comportent toujours une partie étroite, l'onglet, et un limbe de taille et de morphologie extrêmement variables, parfois même dans une seule fleur : corolle des Papilionacées divisée en étendard, ailes, carène ; corolle des Orchidées où l'on distingue un labelle parfois très structuré.