Califal

"califal" dans l'encyclopédie

• CORDOUE CALIFAT DE (929-1031)

  • Écrit par Pascal BURESI
  • 1 329 mots
  • 1 média

  Un art califal typiquement andalusī éclôt dans de multiples domaines : architecture, littérature, ivoire, céramique.

• HILĀL AL-ṢĀBI‘ (969-1056)

  • Écrit par Claude CAHEN
  • 1 473 mots

  Hilāl a d'autre part écrit une très instructive Histoire des vizirs, en partie conservée, remarquable par son information administrative, un exposé, récemment découvert et publié, des Règlements du palais califal, un recueil de lettres.

• IBN ṬŪLŪN AḤMAD (835-884)

  • Écrit par Georges BOHAS
  • 1 987 mots

  Après la mort d'Ibn Ṭūlūn en 884, la dynastie qu'il a fondée est rapidement éliminée et, en 905, l'Égypte est à nouveau rattachée au pouvoir califal. La période ṭūlūnide est pour l'Égypte une ère de prospérité et l'une des plus célèbres réalisations d'Ibn Ṭūlūn et de ses successeurs est le quartier neuf d'al-Qaṭā‘i‘ près du Vieux-Caire actuel, avec la mosquée d'Ibn Ṭūlūn.

• GRANDE MOSQUÉE DE CORDOUE (repères chronologiques)

  • Écrit par Marianne BARRUCAND
  • 2 583 mots

  951-958 Le calife ‘Abd al-Rahmān III (il s'était attribué le titre califal en 929) fait élever un minaret au nord de la cour, à côté de l'entrée principale. Ce minaret fut transformé, au xvie siècle, en clocher, connu sous le nom d'Alminar. Le même souverain fait agrandir la cour, l'entourer d'un portique sur trois côtés et consolider sa face sud, fragilisée par la poussée des arcades de la salle de prière, arcades devenues trop longues depuis l'agrandissement du ixe siècle.

• BARMAKIDES ou BARMÉCIDES LES

  • Écrit par Philippe OUANNÈS
  • 4 570 mots
  • 1 média

  Les Barmakides, pourtant, ont rendu au pouvoir califal d'inestimables services, maintenant l'intégrité de l'empire et sa bonne administration, réprimant révoltes et rébellions depuis l'Iran jusqu'à l'Ifriqiyya (actuelle Tunisie), aux marches extrêmes de l'empire. Ils exercèrent le pouvoir avec un style que, plus tard, beaucoup cherchèrent à retrouver : ils furent de grands bâtisseurs et de fastueux mécènes, protégeant les poètes, les écrivains et les savants (ils étaient eux-mêmes de grands lettrés).