Calligraphisme
- Nom masculin singulier
Définition
- en cinéma, mouvement italien du début des années 40, très formel sinon maniériste
"calligraphisme" dans l'encyclopédie
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CALLIGRAPHISME
- Écrit par Jean A. GILI
- 5 142 mots
- 2 médias
Au début des années 1940 se développe dans le cinéma italien un mouvement de grande attention à la forme auquel on donne, par référence à la belle écriture des manuscrits enluminés, le nom de « calligraphisme ». Ce mouvement touche des cinéastes comme Mario Soldati (Piccolo Mondo antico, 1941 ; Malombra, 1942), Luigi Chiarini (Via delle cinque lune, 1942 ; La Bella Addormentata, id.
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SOLDATI MARIO (1906-1999)
- Écrit par Christian VIVIANI
- 5 059 mots
- 1 média
Soldati réalisera encore après la guerre deux belles adaptations littéraires qui relèvent peu ou prou du calligraphisme, Eugénie Grandet (1947) et Le Miserie del signor Travet (1946). Il apportera également sa contribution au mouvement néo-réaliste avec Fuga in Francia (1948). À partir de là, il va se montrer moins exigeant et réalisera plusieurs grands succès populaires où ses ambitions s'effacent (O.
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BOLOGNINI MAURO (1922-2001)
- Écrit par Christian VIVIANI
- 4 078 mots
C'est ignorer que le « calligraphisme » est une composante essentielle de l'esthétique cinématographique italienne à laquelle Visconti et Bertolucci sacrifient régulièrement. Bolognini s'y réfère de manière obstinée : décors et costumes, d'une exactitude maniaque, emprisonnent mieux qu'un beau discours les personnages dans les conventions qui les entourent.
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LATTUADA ALBERTO (1914-2005)
- Écrit par Jean A. GILI
- 4 820 mots
Il est difficile en effet de mettre une étiquette sur celui qui fut un des adeptes du calligraphisme au début de sa carrière puis participa au mouvement néoréaliste, signa quelques comédies italiennes de référence, s'inspira de textes littéraires, empruntés notamment à la littérature russe, se laissa aller à quelques portraits de nymphes callipyges et traversa ainsi près de cinquante ans d'histoire du cinéma italien, marquant de son empreinte toutes les époques.
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LA NOIX D'OR et LETTRES À MITA (C. Campo) Fiche de lecture
- Écrit par Philippe DI MEO
- 4 964 mots
À tel point qu'on a pu parler à propos de Cristina Campo d'un raffinement confinant à un « calligraphisme » aristocratique. N'en viendra-t-elle pas à reprocher à Simone Weil ses penchants incurablement séculiers et son intérêt pour le rationalisme des Lumières ? Ne lisait-elle pas elle-même de « mauvais livres » plutôt que le Missel, ou le Bréviaire ? Ses lectures n'étaient-elles pas trop hétéroclites ? De fait, dans le recueil de textes rassemblés sous le titre La Noix d'or (trad.