Callipyge
- Adjectif singulier invariant en genre
Définition
- ayant de belles fesses
"callipyge" dans l'encyclopédie
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LE ROI DU BOIS et LA GRANDE BEUNE (P. Michon)
- Écrit par Jean ROUDAUT
- 5 232 mots
L'essentiel du récit n'est pas une éducation sentimentale qui confronterait la magicienne et la callipyge, mais une « descente » en l'enfer de soi : l'image des insectes, qui grouillent sous les feuilles mordorées, celle des carpes vidées sur le zinc du café disent, de façon oblique, l'alliance violente de l'animalité et du désir, de la sexualité et de la mort.
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BRASSENS GEORGES (1921-1981)
- Écrit par Alain POULANGES
- 8 123 mots
- 1 média
Son écriture utilise des formes linguistiques classiques, parfois désuètes (« callypige » dans Vénus callipyge, « vergogne » dans Les Quatre Bacheliers ou Hécatombe...), elle use de références culturelles souvent issues de chansons populaires (Dans l'eau de la claire fontaine, Les Sabots d'Hélène...). Brassens se fait maître dans l'art de détourner les expressions toutes faites, les lieux communs : « J'ai l'honneur de ne pas te demander ta main » (La Non-Demande en mariage), « Les femmes adultères d'abord ! » (À l'ombre des maris), « Dans ma gueule de bois j'ai tourné sept fois ma langue.
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SEYCHELLES
- Écrit par Charles CADOUX et Encyclopædia Universalis
- 29 196 mots
- 4 médias
Quant à l'île de Praslin (10 km de longueur et 8 km de largeur), elle est le dernier sanctuaire, dans la « vallée de Mai », des célèbres « cocos de mer », palmiers géants dépassant 30 mètres de hauteur et dont les noix de forme très callipyge, à double ou triple tranche ou fesse, lourdes de 10 à 20 kilogrammes, furent jadis très prisées en Inde et même en Chine pour leur vertu supposée aphrodisiaque.
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ÉROTISME
- Écrit par Frédérique DEVAUX, René MILHAU, Jean-Jacques PAUVERT, Mario PRAZ et Jean SÉMOLUÉ
- 108 769 mots
- 6 médias
Enfin la Vénus Callipyge (Naples) qui montre ses fesses (le même geste est accompli par une courtisane dans une figuration de l'art de la période classique) est le point final de cet art où religion et érotisme sont inextricablement liés. L'influence hellénistique se fit fortement sentir dans le monde romain, les scènes d'accouplement dans le Lupanar de Pompéi en sont un corollaire.