Caméra-stylo
- Nom féminin singulier
Définition
- en cinéma, expression d'Alexandre Astruc, désignant un cinéma d'auteur par opposition au film hollywoodien
"caméra-stylo" dans l'encyclopédie
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FIESCHI JEAN-ANDRÉ (1942-2009)
- Écrit par Encyclopædia Universalis
- 1 690 mots
Par la suite, il collabore à des revues, telles que La Nouvelle Critique, La Revue d'esthétique, Caméra-Stylo, Limelight, et donne des chroniques au Nouvel Observateur et à la Quinzaine littéraire. Dès 1965, sa passion de l'objet cinématographique le conduit à s'intéresser à sa divulgation. Il fonde et dirige avec Noël Burch l'Institut de formation cinématographique, avant d'enseigner l'histoire du cinéma à Paris-I (1969-1970) puis à l'I.
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TOURNEUR JACQUES (1904-1977)
- Écrit par Jean-Louis LEUTRAT
- 7 437 mots
- 1 média
La revue Présence du cinéma lui consacre un numéro spécial dès 1966, suivie par d'autres revues (Caméra-Stylo ; Cinémaction). En 1992, Jacques Lourcelles n'hésite pas à voir dans Cat People une date « essentielle » de l'histoire du cinéma. Des rétrospectives ont eu lieu à San Sebastian en 1988, au Centre Georges-Pompidou en 2003. Un maître du fantastique Jacques Tourneur, né en France en 1904, deviendra citoyen américain en 1919.
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CINÉMA-VÉRITÉ
- Écrit par Jean-Pierre JEANCOLAS
- 7 784 mots
La caméra-stylo qu'Alexandre Astruc appelait de ses vœux en 1948 existait en l'an 2000.
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MARKER CHRIS (1921-2012)
- Écrit par Guy GAUTHIER
- 11 844 mots
Marker, à travers la diversité de son œuvre, excelle dans cette forme spécifique dite « essai cinématographique », où son style personnel fait merveille, surtout quand la technique (les caméras DV) permet enfin de concrétiser le vieux rêve de la « caméra-stylo ». Chris Marker cinéaste se signale en 1950 avec un film, coréalisé avec Alain Resnais, et longtemps retenu par la censure, Les statues meurent aussi.
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NOUVELLE VAGUE, cinéma
- Écrit par Joël MAGNY
- 16 357 mots
- 2 médias
Cette expérience trouve un écho dans un article décisif d’Alexandre Astruc, « Naissance d’une nouvelle avant-garde, la caméra-stylo », paru en 1948 dans l’hebdomadaire L’Écran français. Astruc y affirme que le cinéma est devenu, à l’égal de l’essai et du roman, « une forme dans laquelle un artiste peut exprimer sa pensée, aussi abstraite soit-elle ».