Camarilla
- Nom féminin singulier
Définition
- en histoire, coterie, groupe de personnes ayant une influence occulte sur des gouvernants, des dirigeants
"camarilla" dans l'encyclopédie
-
GERLACH ERNST LUDWIG VON (1795-1877)
- Écrit par Alfred WAHL
- 1 144 mots
Membre de la camarilla ultra-conservatrice de Frédéric-Guillaume IV, il est le chef de la fraction d'extrême droite dans les Chambres (1848-1859), mais ne peut imposer l'intégralité de ses vues. Son conservatisme se fonde sur le droit et non point sur la défense de l'ordre ou des intérêts : Gerlach combat la pression économique des junkers, méconnaît les problèmes sociaux et attaque la France, symbole de la révolution.
-
MANTEUFFEL OTTO baron von (1805-1882)
- Écrit par François IGERSHEIM
- 2 064 mots
Fonctionnaire prussien originaire de l'Est, sec, sans imagination, méfiant devant tout ce qui dépasse les horizons strictement prussiens, Manteuffel, président du Conseil en 1851, mène en commis une politique sans éclat, livrée aux aléas de l'humeur changeante d'un roi fantasque et des intrigues d'une camarilla influente. La période est marquée par l'activité d'un autre fonctionnaire prussien, Rudolf von Delbrück, qui préserve la domination économique de la Prusse dans l'union douanière allemande (1853) et celle de Bismarck, plénipotentiaire de la Prusse à la diète de Francfort.
-
SERRANO Y DOMÍNGUEZ FRANCISCO (1810-1885)
- Écrit par Louis URRUTIA-SALAVERRI
- 4 591 mots
Serrano participe au soulèvement d'O'Donnell en 1854, rétablissant par la voie de l'Union libérale les institutions constitutionnelles et s'opposant aux tentatives de Bravo Murillo et de la camarilla royale qui veulent créer un régime voisin de celui que Louis Napoléon Bonaparte vient d'installer en France par un coup d'État. Capitaine général de Cuba (1859-1862) et de Madrid (1865), il devient le chef de l'Union libérale à la mort du général O'Donnell.
-
PAPANDRÉOU ou PAPANDHRÉOU ANDRÉAS (1919-1996)
- Écrit par Christophe CHICLET
- 5 550 mots
- 1 média
Absorbé par des préoccupations d'ordre sentimental, il laisse une camarilla mettre le pays en coupe réglée ; en septembre 1988, il est hospitalisé plusieurs semaines à Londres ; les affaires et les scandales éclaboussent ses proches et lui-même (en particulier le scandale politico-financier lié au banquier Koskotas). Il perd donc les élections de juin 1989, mais reste président du P.
-
NAZISME
- Écrit par Johann CHAPOUTOT
- 26 204 mots
- 2 médias
Contrairement aux calculs de von Papen et de la « camarilla » de junkers conservateurs qui entoure le vieux président de la République Hindenburg, les nazis se révèlent aptes à gouverner. Le travail de préparation au pouvoir mené depuis 1925 s’avère fructueux : la SS, et son service de renseignement, le SD (Sicherheitsdienst), investissent les polices des États fédérés (réunifiées en 1936 sous l’unique direction de Himmler) ; les juristes du parti, ou ralliés au parti, multiplient dès février 1933 décrets et ordonnances qui abolissent l’État de droit (fin des droits et libertés fondamentaux, extension des pouvoirs de la police, dont les actes échappent pour l’essentiel au contrôle judiciaire), mettent fin au pluralisme politique et syndical.