Cambodgien
- Nom masculin singulier
- Adjectif masculin singulier
Définition
Employé comme adjectif
- originaire du Cambodge ou relatif à ce pays
Employé comme nom
- natif ou habitant du Cambodge
- en linguistique, langue parlée au Cambodge
"cambodgien" dans l'encyclopédie
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KAMBUJARĀJALAKṢMĪ, princesse cambodgienne (XIIe s.)
- Écrit par Claude JACQUES
- 1 132 mots
Le nom de cette princesse cambodgienne a joué un grand rôle dans l'élaboration de l'histoire du Cambodge ancien. Une hypothèse, construite à partir des récits des annalistes chinois, voulait que Bhavavarman Ier (seconde moitié du vie s.), roi du Zhenla, ait envahi le Funan, de la maison duquel il était pourtant issu ; Kambujarājalakṣmī, princesse présumée du Zhenla (dont le nom signifie « la fortune des rois Kambuja ») sert alors utilement cette hypothèse : une méprise laissa croire qu'elle est l'épouse de Bhavavarman Ier ; comme elle appartenait elle-même, croit-on, à la maison du Zhenla, elle justifiait la présence de son époux sur le trône de son pays ; des dissensions dans la famille de Bhavavarman pouvaient expliquer le reste.
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MUSICALES (TRADITIONS) Musiques de l'Asie du Sud-Est
- Écrit par TRAN VAN KHÊ
- 26 674 mots
- 5 médias
Seuls les pays du groupe thai-khmer ont des vièles à deux cordes semblables aux vièles chinoises ou vietnamiennes ; leur boîte de résonance est en bambou (tro chey cambodgien, tro birman, so i en Thaïlande et au Laos) ou en noix de coco (tro u cambodgien, so u en Thaïlande et au Laos). Parmi les tambours dont la variété est grande, en dehors des tambours horizontaux à deux peaux déjà mentionnés, on peut citer : le tambour à une peau sur poterie (thung cambodgien, gedombak malais), semblable au tombak iranien ; le tambour à une peau à caisse en forme de tronc de cône allongé (skor chayam cambodgien) ; les tambours à deux peaux frappés à l'aide de bâtons en bois (skor cambodgien, laotien, thaïlandais, geduk malais) ; le tambour sur cadre à une peau (romanea cambodgien).
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NORODOM SIHANOUK (1922-2012) roi du Cambodge (1941-1955, 1993-2004)
- Écrit par Yvan BARBÉ
- 6 721 mots
- 2 médias
Malgré la prise en charge par Hanoi et par Pékin de la formation des cadres du maquis cambodgien, Sihanouk, à la tête du G.R.U.N.K., demeure la première figure d'opposition au régime de Phnom Penh. Sihanouk est d'abord l'allié puis, semble-t-il, l'otage des Khmers rouges lorsque ceux-ci s'installent à Phnom Penh en 1975. En 1976, il démissionne de la présidence du F.
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SON SANN (1911-2000)
- Écrit par Encyclopædia Universalis
- 998 mots
Ancien Premier ministre cambodgien. Après des études en France (H.E.C.), il initie à l'économie le jeune roi Norodom Sihanouk avant de devenir ministre des Finances du Cambodge en 1946, puis ministre des Affaires étrangères ; à ce titre, il représente son pays à la conférence de Genève en 1954. L'année suivante, il est nommé à la tête de la Banque nationale, poste qu'il occupera jusqu'en 1968.
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IENG SARY (1925-2013)
- Écrit par Melinda C. SHEPHERD
- 2 125 mots
Homme politique cambodgien, Ieng Sary fut vice-Premier ministre et ministre des Affaires étrangères du Kampuchea démocratique de 1975 à 1979, sous le régime des Khmers rouges dirigé par Pol Pot, son beau-frère. À ce titre, il fut accusé d'être un des responsables de la mort de plus d'un million de personnes. Ieng Sary, de son vrai nom Kim Trang, naît le 24 octobre 1925, dans la province de Tra Ninh, au Vietnam, alors en Indochine française.