Cambrure
- Nom féminin singulier
Définition
- fait d'être cambré, courbé en forme d'arc
- en cordonnerie, partie courbée de la semelle de chaussure entre le talon et le fond
"cambrure" dans l'encyclopédie
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HODGES CORNELIUS dit JOHNNY (1906-1970)
- Écrit par Alain GERBER
- 1 239 mots
Un sens architectural jamais pris en défaut le fait enchaîner des chorus à la cambrure franche, aux articulations nettes, à la construction limpide, avec une sérénité qui, dans les dernières années de sa vie, touche au plus complet détachement : « Ce n'est pas la peine que je pense à ce que je fais, confiait-il, mes doigts se meuvent tout seuls sur les clés.
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SOULIER, histoire du costume
- Écrit par Renée DAVRAY-PIÉKOLEK
- 5 499 mots
- 1 média
Quand il fait son apparition au xviie et au xviiie siècle, le talon aux lignes incurvées est placé sous la cambrure et permet au pied de paraître encore plus petit. Au temps de la mode des jupes longues, il reste une « coquetterie confidentielle ». Avec la mode du « retour à l'Antique », le talon disparaît. Lorsqu'il réapparaît dans la seconde moitié du xixe siècle, il trouve sa place définitive à l'extrémité postérieure de la semelle.
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OCÉAN ET MERS (Eaux marines) Mouvements
- Écrit par Jean-Marie PÉRÈS
- 19 824 mots
- 10 médias
Lorsque la vitesse du vent qui engendre les vagues croît, L et A augmentent ; mais, au-delà d'un vent de 5 mètres par seconde, A croît plus vite que L et ce qu'on appelle la « cambrure » de la vague (A/L) augmente. Or la cambrure ne peut, au large, dépasser une valeur de l'ordre de 0,14 ; à ce moment se forment, sur la crête de la lame, des « moutons ».
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PIED
- Écrit par Jean-Philippe DUBOIS et Claude GILLOT
- 35 904 mots
- 4 médias
À la vérité, les mouvements sont solidement combinés : lorsque l'astragale est solidement fixé, verrouillé dans sa pince tibio-péronière, le pied peut se placer en supination, mouvement d'adduction et rotation interne qui élève le bord interne du pied et accentue la cambrure plantaire ; ou en pronation, mouvement d'abduction et rotation externe, avec élévation du bord externe du pied et atténuation de la cambrure.
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LIFAR SERGE (1905-1986)
- Écrit par Marie-Françoise CHRISTOUT
- 15 455 mots
- 1 média
Parmi ses transgressions majeures figurent la chute après l'envol, l'arabesque décalée, l'appui oblique, le déhanchement, l'étirement des bras, la cambrure extrême du cou-de-pied. Son plié érotique en seconde position sera largement adopté après 1950. En créant, en hommage aux pionniers de l'aviation Mermoz et Saint-Exupéry, le ballet culte Icare (1935), dont il a dicté à Arthur Honegger les rythmes arrangés pour instruments à percussion, Lifar illustre ainsi Le Manifeste du chorégraphe, publié simultanément, et qui constitue une étape décisive de sa réforme.