Candomblé
- Nom masculin singulier
Définition
- macumba du Nordeste brésilien
- lieu de pratique de ce culte
"candomblé" dans l'encyclopédie
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CANDOMBLÉ
- Écrit par Jean-Marie REMY
- 9 764 mots
- 1 média
Dans le Nord et le Nord-Est, l'intégration d'éléments amérindiens, les esprits des « caboclos », engendra le « candomblé de caboclo ». Dans les régions à dominante bantoue, et plus particulièrement dans le Sud-Est, se développa le candomblé d'Angola ou du Congo et la macumba. Cette dernière s'intégra à l'umbanda, dans laquelle coexistent des éléments africains, indigènes, catholiques, spirites et occultistes.
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VERGER PIERRE (1902-1996)
- Écrit par Rubens RICUPERO
- 7 114 mots
Il ne fut pas, comme ceux qui l'ont précédé, un Occidental de plus à étudier le candomblé comme un objet qu'on examine bien à distance, de l'extérieur. Il s'immergea, au contraire, dans ce monde au point de se transfigurer lui-même. À l'image d'Oshumaré, cet être unique et double comme lui que l'on dit entrer dans l'eau sous les traits d'un homme et en ressortir femme.
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SAMBA
- Écrit par Pierre-Paul LACAS
- 1 940 mots
- 1 média
La samba naît à Bahia, au nord-est du Brésil, et fait partie des rites du Candomblé. Elle est ensuite introduite à Salvador, São Paulo et Rio de Janeiro où elle est appelée Carioca. Au Brésil, elle comporte plusieurs pas caractéristiques (dont le va e vien, le balao, la corta jaca) et des variantes locales. Elle fut importée en France vers 1920. Darius Milhaud, qui a séjourné au Brésil, a écrit plusieurs sambas dans son œuvre, dont celle de Scaramouche (pour deux pianos) ; il ne cachait pas son admiration pour les compositeurs brésiliens de sambas, tels que Tupynamba et Ernesto Nazareth (1863-1934) : « La richesse rythmique, la fantaisie indéfiniment renouvelée, la verve, l'entrain, l'invention mélodique d'une imagination prodigieuse, qui se trouvent dans chaque œuvre de ces deux maîtres, font de ces derniers la gloire et le joyau de l'art brésilien.
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BASTIDE ROGER (1898-1974)
- Écrit par Jean-Claude PENRAD
- 2 842 mots
De 1940 à 1961, il publie un grand nombre d'articles et d'études en portugais, tandis qu'en France paraissent Sociologie et psychanalyse (1951), Le Candomblé de Bahia, rite nagô (1958) et Les Religions africaines au Brésil (1961). Il soutient à la Sorbonne en 1957 sa thèse de doctorat. À son retour à Paris, il commence par être directeur d'études en psychiatrie sociale à l'École pratique des hautes études (VIe section).
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CRÉOLE MUSIQUE
- Écrit par Oruno D. LARA
- 10 704 mots
- 1 média
Parmi les danses d’origine africaine, on distingue les danses dramatiques (congada et quilombos), les danses liturgiques (candomblé, macumba et xango) et les danses populaires (batuque, congo, coco, jougo, lundu, mocambique, samba, etc.). L'influence portugaise s'exprima à travers les modas, les fados, les solaos (sérénades), les acalantos (berceuses) et se combina aux rythmes espagnols : tyranne, bolero, fandango.