Cannibalesque

"cannibalesque" dans l'encyclopédie

• VÖRÖSMARTY MIHÁLY (1800-1855)

  • Écrit par Gyula SIPOS
  • 9 304 mots

  D'autres petites épopées (épyllions) lui succèdent, toujours sur des sujets historiques : Cserhalom (1825) célébrant la victoire remportée sur les Cumans en 1065, Eger (1827) évoquant la défense héroïque d'un château fort contre les Turcs ; dans d'autres encore – Széplak (1828), Két szomszédvár, 1831 (Les Deux Châteaux voisins) –, le décor médiéval ne sert que de prétexte à la mise en scène des passions déchaînées, jalousie, haine, vengeance, et à la libération d'une imagination cruelle, jugée proprement « cannibalesque » par certains confrères.

• NOUVELLE

  • Écrit par ETIEMBLE et Antonia FONYI
  • 28 312 mots

   » (l'obsession cannibalesque nous renvoyant aux « cannibales » dénoncés dans L'Internationale). Une nouvelle naissance D'autre part, s'il est vrai que l'Académie française ne crée qu'en 1971 un prix spécial de la nouvelle et l'attribue à Daniel Boulanger, dans les pays qui accèdent à l'indépendance à partir de la fin du xixe siècle, on assiste à une naissance (non pas renaissance) de la nouvelle ; celle-ci se substitue aux genres traditionnels : contes folkloriques, légendes, littérature de cour, et se propose de produire une littérature engagée.