Cantilène
- Nom féminin singulier
Définition
- en poésie, poème chanté du Moyen Âge
- chant monotone mélancolique
"cantilène" dans l'encyclopédie
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CANTILÈNE
- Écrit par Pierre-Paul LACAS
- 1 654 mots
On a parlé de cantilènes gallicanes ; on parle aussi de cantilène sacrée pour désigner le plain-chant latin. Enfin, il est courant d'appeler cantilène toute mélodie vocale ou instrumentale de caractère lyrique.
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GAMARRA PIERRE (1919-2009)
- Écrit par Encyclopædia Universalis
- 1 286 mots
Son style, où la volonté d'engagement n'entrave pas la liberté du récit, caractérisera la suite de son œuvre qui fait une place de choix à Toulouse et au Midi languedocien (Les Coqs de minuit, 1950 ; L'Assassin a le prix Goncourt, 1951 ; Le Maître d'école, 1955 ; Les Mystères de Toulouse, 1967 ; Cantilène occitane, 1979 ; Le Fleuve Palimpseste, 1984 ; Les Révoltés de Ventôse, 1998).
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BINCHOIS GILLES DE BINCHE dit (1400 env.-1460)
- Écrit par Pierre-Paul LACAS
- 3 286 mots
- 1 média
La plupart de ses motets, les parties de l'ordinaire de la messe, sont traités de manière à servir l'art de la cantilène et s'apparentent, techniquement parlant, à l'écriture de ses chansons profanes. Les autres œuvres (hymnes, psaumes, magnificat, Te Deum) obéissent à la technique du faux-bourdon. Enfin, dans le célèbre recueil de musique instrumentale, le Buxheimer Orgelbuch, du milieu du xve siècle, existent plusieurs œuvres de Binchois.
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SALABREUIL JEAN-PHILIPPE (1940-1970)
- Écrit par Francis WYBRANDS
- 3 279 mots
Dans La Liberté des feuilles, Jean-Philippe Salabreuil cherche son identité, il s'invente un nom propre (« Saint François et La Fontaine / Essenine et Supervielle ! / C'est ce chien de Salabreuil / Avec sa pelisse en deuil / Qui vous jappe cantilène »), se cherche des ancêtres, imite les poètes baroques ; le chant se fait parfois grinçant mais sans jamais perdre sa fluidité.
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BLAVIER ANDRÉ (1922-2001)
- Écrit par Jean-Didier WAGNEUR
- 3 614 mots
Ubu rwé, traduction en wallon liégeois de la célèbre pièce de Jarry, La Roupie de cent sonnets (1955), Le Mal du pays (1983), La Cantilène de la mal baisée et un roman, Occupe-toi d'Homélies (1976), font en effet de Blavier l'inventeur d'une langue et d'un univers poétique dont pourront se réclamer des écrivains de la génération suivante, tel Jean-Pierre Verheggen.