Capétienne

"capétienne" dans l'encyclopédie

• CAPÉTIENS (987-1498)

  • Écrit par Jacques LE GOFF
  • 44 330 mots

  En épousant, en 1137, Aliénor, fille et héritière de Guillaume X d'Aquitaine, il parut étendre le domaine royal et la puissance capétienne vers le sud d'une façon décisive ; mais, en 1152, il divorça et Aliénor se remaria avec Henri Plantagenêt. Pis encore, Henri Plantagenêt devint en 1154 roi d'Angleterre et la menace qui pesait sur la monarchie capétienne depuis qu'en 1066 le duc de Normandie était devenu roi d'Angleterre et que le Capétien avait ainsi en Normandie un vassal, roi aussi et plus puissant que lui, devint plus précise et plus grave.

• CAPÉTIENS DIRECTS (repères chronologiques)

  • Écrit par Pascal BURESI
  • 1 744 mots

  1328 Mort de Charles IV le Bel, dernier souverain capétien. Philippe VI accède au trône et, avec lui, la dynastie des Valois, branche capétienne collatérale.

• DUBOIS PIERRE (1250 env.-apr. 1321)

  • Écrit par Jean FAVIER
  • 1 744 mots

  Toute l'œuvre de Pierre Dubois tend à l'établissement d'une hégémonie capétienne sur le monde chrétien, grâce au rétablissement de la paix en Occident, à l'union des énergies pour le succès de la croisade et à la restauration du prestige impérial. De manière souvent artificielle, il fond la politique aristotélicienne, la conception romaniste de l'État et le système patrimonial qui organise l'expansion capétienne.

• BRAGANCE LES

  • Écrit par Hervé PINOTEAU
  • 3 855 mots
  • 1 média

  La maison capétienne des rois de Portugal est issue de la première branche ducale de Bourgogne. À la mort de Ferdinand Ier en 1383, les Portugais se rallièrent à son demi-frère illégitime, Jean, maître de l'ordre d'Aviz, pour ne pas tomber sous la domination de la Castille (le roi Jean Ier de Castille était l'époux de la fille héritière de Ferdinand Ier).

• LIGE

  • Écrit par Anne BEN KHEMIS
  • 588 mots

  Le roi de France a beaucoup usé de cette méthode pour faire entrer dans la mouvance capétienne les seigneurs de provinces voisines dépendant de princes étrangers, en particulier du roi d'Angleterre. Quand le pouvoir royal fut reconnu dans tout le royaume, cet usage tomba en désuétude.