Capuce
- Nom masculin singulier
Définition
- en religion, capuche des bures de moines
"capuce" dans l'encyclopédie
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CAPUCINS
- Écrit par Encyclopædia Universalis
- 1 599 mots
Prétendant restaurer la vie franciscaine primitive jusque dans la manière de se vêtir, les premiers « frères mineurs de la vie érémitique » attirèrent immédiatement l’attention par la forme originale de leur capuce, long et pointu. Le sobriquet populaire de capuccini devint rapidement, dès le milieu du xvie siècle, leur nom officiel. Clément VII, en les approuvant le 13 juillet 1528, les avait maintenus dans une certaine soumission au ministre général des Conventuels ; la pleine autonomie leur fut accordée par Paul V le 23 janvier 1619.
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BERTRAND ALOYSIUS (1807-1841)
- Écrit par Pierre BRUNEL
- 5 062 mots
On l'encouragea quand il vint, en 1828, se réchauffer au foyer de l'Arsenal, pour des pochades de mirliton : Ces moines ont-ils quelque puce À l'oreille ou bien au prépuce, Qui, le rire d'enfer aux dents, Au fond de leur sale capuce Roulent du bouc les yeux ardents ? Mais, quand au projet des « Bambochades romantiques » se furent substituées les proses plus rares de Gaspard de la nuit, il ne fut guère écouté, et le manuscrit se couvrit de poussière dans l'arrière-boutique d'un éditeur.
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MÉTRIQUE
- Écrit par Benoît de CORNULIER
- 38 122 mots
- 1 média
Quand on lit ces paroles : « Léandre le sot, Pierrot qui d'un saut de puce franchit le buisson, Cassandre sous son capuce », on peut lire de la prose, alors que Verlaine, dans Colombine (1869), a fait de ces mêmes mots des vers rimés en sizain, en les publiant comme ceci :Léandre le sot, Pierrot qui d'un saut De puce Franchit le buisson, Cassandre sous son Capuce.