Carnapien
- Adjectif masculin singulier
Définition
- relatif aux théories du philosophe et logicien allemand Rudolf Carnap (1891-1970)
"carnapien" dans l'encyclopédie
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LA STRUCTURE DE L'APPARENCE, Nelson Goodman Fiche de lecture
- Écrit par Jean-Pierre COMETTI
- 5 006 mots
Dans La Structure de l'apparence, Goodman reprend le projet carnapien en lui donnant un sens nouveau qui ouvre la voie à une philosophie résolument originale, marquée par un nominalisme rigoureux dont ce grand livre fournit les outils essentiels. De Fait, fiction et prédiction (1953) à Langages de l'art (1968), les autres ouvrages de Goodman, bien que ce lien n'apparaisse pas toujours clairement, y puisent leur inspiration première.
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RORTY RICHARD (1931-2007)
- Écrit par Jean-Pierre COMETTI
- 8 430 mots
Il y avait chez lui, à cet égard, comme il le reconnaissait parfois, quelque chose de « carnapien », en dépit de la distance qu'il avait prise à l'égard du type de philosophie dont Carnap a été l'un des plus éminents représentants. Parallèlement, Rorty considérait qu'il appartenait à une autre génération de philosophes de forger les concepts dont le pragmatisme aurait besoin pour affronter les débats d'aujourd'hui avec toute la technicité éventuellement requise.
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LOI, épistémologie
- Écrit par Pierre JACOB
- 37 513 mots
- 1 média
Pour remédier à ce qu'il appelle « l'ambiguïté de l'explication inductive-statistique », Hempel (1968) a proposé le réquisit de la spécificité maximale, qui ressemble au réquisit carnapien de l'« exhaustivité des données » pour la logique inductive : la classe pertinente la plus petite à laquelle appartient l'explanandum (la classe des malades infectés par des staphylocoques résistant à la pénicilline) ne peut pas (contrairement à la classe des malades infectés par des staphylocoques) être partitionnée en sous-classes dans lesquelles la probabilité de l'explanandum diffère de la probabilité assignée à la classe la plus petite.
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VÉRITÉ
- Écrit par Robert BLANCHÉ et Antonia SOULEZ
- 58 707 mots
Willard van Orman Quine, attentif à cette évolution, dénonce cependant deux difficultés fondamentales dont reste à ses yeux entaché l'empirisme carnapien. La première tient au « dogme » de la distinction nette entre énoncé analytique et énoncé synthétique, en vertu duquel il est possible de considérer les éléments logico-linguistiques à part des composantes factuelles des énoncés.