Carolus
- Nom masculin invariant en nombre
Définition
- en numismatique, monnaie en argent du règne de Charles VIII (1470-1498)
"carolus" dans l'encyclopédie
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CAROLUS-DURAN CHARLES ÉMILE AUGUSTE DURAND dit (1837-1917)
- Écrit par Jean-Pierre MOUILLESEAUX
- 2 598 mots
Carolus-Duran a dû tenir compte d'une sensibilité nouvelle envahissant l'art de son temps, l'impressionnisme : sa touche se fond, la palette devient plus claire, mais les recettes ne renouvellent pas le peintre. Virtuose du portrait mondain — et en dépit d'essais de grands décors pour les palais officiels —, Carolus-Duran a attiré de nombreux jeunes artistes doués qui ont continué, comme Sargent, à mettre leur talent de peintre au service d'un art mondain.
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SLUYTERS JOHANNES CAROLUS BERNARDUS dit JAN (1881-1957)
- Écrit par Robert L. DELEVOY
- 1 213 mots
Peintre néerlandais originaire de Bois-le-Duc, Jan Sluyters a, dès le début du xxe siècle, suivi la voie néo-impressionniste importée aux Pays-Bas par Jan Toorop, sans toutefois en dépasser l'aspect technique, c'est-à-dire la stricte utilisation d'un procédé, ici purement analytique. Sa vocation expérimentale et son tempérament de coloriste (Fleurs dans un vase, 1912, Kröller-Müller Museum, Otterlo) paraissent s'être affirmés à l'occasion des études entreprises durant les années 1901-1904 à l'Académie d'Amsterdam.
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BONNAT LÉON (1833-1922)
- Écrit par Jean-Pierre MOUILLESEAUX
- 2 762 mots
- 1 média
Bonnat est en contact direct avec la peinture réaliste espagnole, à une époque où des peintres comme Manet, Carolus-Duran, Ribot tournent leurs regards vers Ribera ou Velázquez. Il en gardera, outre un sens profond du naturalisme, le goût des ombres et une certaine fougue de la pâte. À Paris, il travaille dans l'atelier du peintre d'histoire Léon Cogniet, expose des portraits au Salon de 1857 et gagne un second prix de Rome qui lui vaut de partir pour l'Italie.
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SARGENT JOHN SINGER (1856-1925)
- Écrit par Pierre GEORGEL
- 1 970 mots
- 4 médias
Il fut à Paris l'élève de Carolus Duran, dont il apprit les procédés du portrait mondain, et il allait à son tour les exporter avec une virtuosité saisissante. Les compositions pleines de « chic », les motifs empruntés à la mode, la touche « jetée », les jeux de la lumière et de l'atmosphère sont les formules de son art brillant et facile : celles mêmes qui firent le succès d'un Tissot, d'un Stevens, d'un Helleu, d'un Boldini.
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BRACQUEMOND FÉLIX JOSEPH AUGUSTE (1833-1914)
- Écrit par Jean-Paul BOUILLON
- 2 255 mots
Très actif dans le milieu parisien, il n'est guère d'artistes importants avec lesquels il n'ait été en relation, dans les camps les plus opposés : Baudelaire et Goncourt, Carolus-Duran, Puvis de Chavannes, Meissonier, mais aussi Degas, Gauguin, Pissarro... On le trouve à l'origine des groupements qui animent la vie artistique française dans la seconde moitié du siècle : Société des aquafortistes (1862-1867), groupe impressionniste, à la première exposition duquel il participe (1874), Société nationale des beaux-arts, fondée en 1890, Société des peintres-graveurs en 1891.