Catharsis
- Nom féminin invariant en nombre
Définition
- représentation dramatique antique destinée à purifier les spectateurs
- en psychologie, méthode de traitement fondée sur la décharge émotionnelle résultant du sentiment de revivre des événements traumatiques
"catharsis" dans l'encyclopédie
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CATHARSIS
- Écrit par Alain DELAUNAY
- 4 472 mots
La catharsis achemine alors vers ce bouleversement de l'être total qu'est la conversion.
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ART (Aspects esthétiques) La contemplation esthétique
- Écrit par Didier DELEULE
- 19 991 mots
La catharsis serait purgation, c'est-à-dire ivresse, extase, violence temporairement tolérée, comme rendant possible un retour au calme labeur utile à la collectivité ; la catharsis serait traitement homéopathique, « vaccination » opérée en vue d'une hygiène sociale. Cette interprétation isole les quelques mots qu'Aristote consacre à la notion de catharsis.
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ABRÉACTION
- Écrit par Pierre-Paul LACAS
- 2 301 mots
L'effet produit est appelé catharsis (purification, purgation). C'est entre 1880 et 1895 que la méthode thérapeutique dite cathartique fut employée par Breuer et Freud. Selon eux, « si les représentations devenues pathogènes maintiennent leur activité dans toute leur fraîcheur et sont toujours aussi chargées d'émotion, c'est parce que l'usure normale due à une abréaction et à une reproduction où les associations libres ne seraient pas gênées leur est interdite » (Étude sur l'hystérie, 1895).
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RAGNARÖK
- Écrit par Régis BOYER
- 3 175 mots
Voyons-y, dans un univers mental où les notions de force, d'ordre/désordre trouvent un accent particulièrement poussé, la traduction violente d'un rêve de retour à l'idéal primitif après une fantastique catharsis. Car le Ragnarök n'est pas une fin ultime : il appelle la regénération universelle que présidera Baldr le re-né. Il serait donc la version germano-nordique, puissamment orchestrée, du vieux thème indo-européen de l'éternel retour.
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SILENCE
- Écrit par Henri-Jacques STIKER
- 3 037 mots
Le silence est-il donc franchissement de la limite, catharsis devant l'étouffement possible de nos tâches et de nos relations, néant qui permet tout le reste, envers inconnaissable du langage, dont certains « langages » cependant nous rapprochent (comme la musique) ? Chacun peut en faire ce qu'il veut, puisque le silence s'expérimente, mais ne se dit pas.