Caucasienne

"caucasienne" dans l'encyclopédie

• CHARACHIDZÉ GEORGES (1930-2010)

  • Écrit par Encyclopædia Universalis
  • 2 187 mots

  L'historien des religions se fait linguiste, il se rend dans l'aire caucasienne, là où se trouve « la montagne des langues », afin de recueillir les témoignages que recèlent des parlers rares, non écrits – à l'exception de l'arménien et du géorgien – et souvent en voie de disparition : abkhaze, oubykh, ossète... Enfin, la fréquentation de l'œuvre de Claude Lévi-Strauss et de ses travaux sur les systèmes de parenté lui permet de formaliser la profusion de légendes et de mythes dont les traces ont été ainsi recueillies.

• AZERI

  • Écrit par Charles URJEWICZ
  • 3 927 mots

  Habitants de l'Azerbaïdjan, les Azeri (Azerbaïdjanlylar) forment la population caucasienne la plus nombreuse. Estimés à 6 800 000 en 2006, ils sont concentrés dans leur république, où, avec 7 600 000 habitants, ils représentent près de 90 p. 100 de la population totale. Les Azeri constituent 6,5 p. 100 de la population géorgienne et 4,2 p. 100 de la population de la république du Daghestan.

• QIZILBASH

  • Écrit par Jean CALMARD
  • 3 911 mots

  Pour faire échec à l'influence qizilbash, il dut aussi réorganiser l'armée sur le modèle ottoman en y incorporant des gholām (esclaves chrétiens islamisés d'origine caucasienne). Après la chute des Séfévides, des tribus qizilbash rivales (afshār et qādjār) combattirent dans les rangs de l'armée de Nāder Shāh (1736-1747). Par la suite, le nom de qizilbash fut encore appliqué à des troupes tribales du Zagros d'ethnie iranienne.

• PONT, Asie Mineure

  • Écrit par Xavier de PLANHOL
  • 4 810 mots

  Une continuité culturelle presque absolue permit le maintien des populations préexistantes ; celles-ci ont partiellement conservé leur langue (le laze, rattaché à la famille caucasienne), avec une structure sociale et familiale particulière, fondée sur la vendetta ; de nombreuses coutumes les distinguent très fortement du reste des populations anatoliennes.

• TCHÉTCHÉNIE RÉPUBLIQUE DE

  • Écrit par Encyclopædia Universalis
  • 5 909 mots

  Le président Vladimir Poutine décide alors d'envahir la république caucasienne, justifiant cette « opération antiterrorisme » par les attentats commis en Russie en août et septembre, que le Kremlin attribue à des islamistes. L'assaut final contre Grozny est lancé le 25 décembre 1999, à l'issue de combats très violents. On estime que 100 000 personnes sont mortes et plus de 400 000 ont été forcées de fuir au cours des années 1990.