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Cauteleux

  • Adjectif masculin invariant en nombre

Définition

  1. (en langage recherché) celui qui fait preuve de rouerie, de méfiance

"cauteleux" dans l'encyclopédie

  • KORTNER FRITZ (1892-1970)

    • Écrit par Encyclopædia Universalis
    • 2 607 mots

    On citera, parmi les rôles qui l'ont rendu célèbre, celui de Gessler dans le Guillaume Tell de Friedrich Schiller et celui de Richard III, le souverain cauteleux de Shakespeare, dans l'extraordinaire mise en scène de Jessner. Contraint de fuir l'Allemagne après l'arrivée des nazis au pouvoir en 1933, Kortner finit par trouver refuge aux États-Unis, où il travaille comme acteur au cinéma, tout en écrivant et en montant des pièces pour le théâtre.

  • ODIN, ÓDHINN, WOTAN ou WODEN

    • Écrit par Régis BOYER
    • 4 214 mots

    C'est ce qui donne à son personnage ses traits cauteleux bien peu « divins » en apparence. En définitive, il correspond fort bien à l'éthique des Vikings, plus commerçants que guerriers, plus astucieux que belliqueux ; et ce sont eux, certainement, qui lui ont donné sa prééminence. On reste frappé, notamment en lisant les Grímnismál (Edda poétique), de l'intimité dans laquelle il vit avec l'élément liquide : la semence humaine, le sang sacrificiel, les eaux oraculaires et ce nectar poétique dont il est l'« inventeur ».

  • COSSERY ALBERT (1913-2008)

    • Écrit par Yves KIRCHNER
    • 5 895 mots

    ] se montrer inoffensif et cauteleux, presque dégénéré. Se méfier de prononcer le moindre mot intelligent ». Mendiants et orgueilleux fera l'objet de deux adaptations au cinéma ; l'une, en 1971, due à Jacques Poitrenaud, avec Georges Moustaki dans le rôle de Gohar, l'autre, en 1991, de Asma El Bakri. En 1959, Cossery accepte de rédiger une préface, la seule qu'il écrira, au roman de Gogol, Les Âmes mortes.

  • ROMAN DE RENART

    • Écrit par Jean DUFOURNET
    • 11 396 mots

    Double sociable de Renart, il accepte les règles de la vie commune et refuse de céder à toutes les sollicitations de l'instinct, tout en conservant des traits qui caractérisent son cousin – à la fois religieux et cauteleux, plein de componction quand il absout le goupil moitié romanz, moitié latin (I, 1125) et enclin à la raillerie. D'une fidélité toute chevaleresque envers Renart, il le connaît trop bien pour ne pas se méfier de lui, sans illusions mais subissant son influence au point de se gausser, par mimétisme, du malheureux ours ensanglanté.

  • PIRANDELLO LUIGI (1867-1936)

    • Écrit par Gérard GENOT
    • 25 558 mots
    • 3 médias

    Sans peut-être tout à fait mesurer la portée de cet acte, Pirandello a lancé dans l'univers frelaté et futile de la comédie des personnages de tragédie, ridicules, grandiloquents, excessifs, des Alceste que nul Philinte ne raisonne, mais qu'en revanche de rusés et cauteleux tartufes sont constamment prêts à circonvenir. Il y a, chez Pirandello, du Corneille, dans le contraste tantôt grinçant et tantôt truculent entre une médiocrité triomphante et un sublime pathétique, ridicule, accepté en façade par tous, exploité et enfin exclu quand le monde des apparences et des conventions peut retrouver sa surface lisse, un moment égratignée par les cris et les raisonnements des gêneurs.

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