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Cavatine

  • Nom féminin singulier

Définition

  1. en musique, pièce pour soliste, dans un opéra

"cavatine" dans l'encyclopédie

  • CAVATINE

    • Écrit par Pierre-Paul LACAS
    • 1 937 mots

    Dans la musique instrumentale, la cavatine est une pièce de caractère ou une partie d'une œuvre. Dans le Quatuor à cordes op. 130 en si bémol majeur (no 13), Beethoven a écrit une cavatine qui est sans nul doute l'un des sommets de l'art expressif beethovénien (cinquième mouvement, adagio molto espressivo). Cette courte page (soixante-six mesures) comprend deux idées : l'une, chant d'espoir et de tendresse, est de caractère mélodique et Beethoven la confie d'abord au premier violon ; l'autre possède d'âpres accents rythmiques (notes répétées en triolets, silences fréquents qui hachent le discours), qui confèrent à ce thème oppressé sa valeur poignante.

  • NORMA (V. Bellini)

    • Écrit par Timothée PICARD
    • 8 398 mots
    • 1 média

    Elle coupe le gui dédié à la déesse Lune, à laquelle elle adresse une prière de paix (célébrissime cavatine « Casta diva » : « Chaste déesse »). Le rite achevé, Adalgisa se retrouve seule, bientôt rejointe par Pollione, qui la presse de ses avances et la convainc de fuir avec lui à Rome (duo « Va, crudele, al dio spietato »/ « E tu pure, ah ! tu non sai » : « Va, cruelle, à ton dieu impitoyable »/ « Et toi aussi, ah ! tu ne sais pas »).

  • VERDI GIUSEPPE (1813-1901)

    • Écrit par Gilles de VAN
    • 14 564 mots
    • 6 médias

    Or le moule traditionnel se prête admirablement à cette organisation : rien de mieux qu'une cavatine ou une ballade pour camper solidement un personnage et le figer dans son attitude essentielle (que l'on songe à la célèbre « la donna è mobile » chantée par le duc de Mantoue). Par la suite, l'air perd ses contours trop nets et s'intègre dans une organisation dramatique plus vaste qui est la scène, fondée, elle, sur un souple amalgame de thèmes variés, sur un rapport plus subtil entre la voix et l'orchestre, en attendant la totale liberté d'enchaînement que l'on a dans Otello.

  • LES TROYENS (mise en scène Y. Kokkos)

    • Écrit par Jean PAVANS
    • 6 385 mots
    • 1 média

    Cependant, trouve-t-on vraiment Gluck ailleurs que dans le premier air de Cassandre ? Cet air est suivi d'un duo, dont la première partie, avec la cavatine de Chorèbe, peut paraître une assimilation toute personnelle du dramatisme verdien, et dont l'épilogue électrisant fait songer à un modèle tout autant dissimulé que Rameau : Cherubini. « Quitte-nous dès ce soir » est d'une scansion étrangement proche de celle de « O fatal velo d'or », duo final du premier acte de Médée.

  • LUCIA DI LAMMERMOOR (G. Donizetti)

    • Écrit par Timothée PICARD
    • 9 397 mots
    • 1 média

    Lucia évoque la légende d'une jeune fille qui aurait été assassinée par un Ravenswood et dont elle croit avoir aperçu le fantôme (cavatine « Regnava nel silenzio » : « Le silence régnait »), mais, pleine de son amour pour Edgardo, elle n'accorde pas d'importance à l'interprétation funeste qu'Alisa fait de cette légende (cabaletta « Quando rapito in estasi » : « Quand, transportée d'extase »).

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