Cellule-hôte
- Nom féminin singulier
Définition
- en biologie, cellule hôte d'un virus
"cellule-hôte" dans l'encyclopédie
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ENDERS JOHN FRANKLIN (1897-1985)
- Écrit par Samya OTHMAN
- 1 566 mots
Cependant, la spécificité plus ou moins grande des virus vis-à-vis de leur cellule hôte rend difficile leur culture et complique donc leur étude. Le mérite d'Enders et de ses jeunes collaborateurs est d'être parvenus (1949), en adaptant la technique mise au point par des Britanniques (Maitland, 1928), à lever le neurotropisme du virus de la poliomyélite et à le cultiver sur des tissus humains différents (cerveau embryonnaire, peau, muscle.
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ARBER WERNER (1929- )
- Écrit par Samya OTHMAN
- 2 108 mots
Arber démontre dans sa thèse que la transduction repose sur un échange entre les gènes du phage lambda et ceux de sa cellule hôte. Se pose alors la question du mécanisme du remaniement génétique. En 1960, il est de retour en Suisse, où il sera nommé professeur extraordinaire de génétique moléculaire à l'université de Genève (1965). Sachant que l'environnement de la cellule réceptrice conditionne le succès d'un échange génétique, il poursuit ses recherches sur les mécanismes de ce contrôle et découvre dans le milieu cellulaire des enzymes, dites de restriction, dont la fonction est d'identifier et de découper l'ADN « exogène » afin de le neutraliser (1962).
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AZIDOTHYMIDINE (AZT)
- Écrit par Gabriel GACHELIN
- 2 307 mots
L’enzyme qui assure cette copie, la transcriptase inverse, n’existe pas dans la cellule hôte. Son blocage doit donc, en théorie, ralentir la multiplication virale sans trop perturber le fonctionnement de l’organisme. Plusieurs antirétroviraux, dont l’AZT, la ciblent donc. Cependant, l’AZT n’est pas entièrement spécifique et la molécule se révèle toxique chez l’homme, ce qui conduit à ajuster, difficilement, les doses administrées aux malades, pour obtenir un équilibre raisonnable entre effet thérapeutique et effets secondaires.
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DULBECCO RENATO (1914-2012)
- Écrit par Encyclopædia Universalis
- 2 247 mots
Ces deux chercheurs observèrent que le papovavirus, qui provoque des tumeurs chez la souris, insère son ADN dans l'ADN de la cellule hôte. La cellule se transforme ensuite (terme utilisé dans son sens restrictif par Dulbecco) en cellule cancéreuse, reproduisant l'ADN viral en même temps que son propre ADN et conduisant à la formation d'un nombre croissant de cellules cancéreuses.
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TAMIFLU ou PHOSPHATE D'OSELTAMIVIR
- Écrit par Gabriel GACHELIN
- 13 398 mots
- 1 média
Pour se multiplier, ils doivent pénétrer dans une cellule hôte et détourner la machinerie cellulaire pour répliquer leur matériel génétique, produire les protéines virales puis assembler des virus néoformés qui, finalement, sortent de la cellule pour en infecter d'autres. En raison de cette physiologie par détournement, il est très difficile de mettre au point des médicaments antiviraux sans atteindre en même temps la cellule hôte.