Cerise
- Nom féminin singulier
- Adjectif invariant en genre et en nombre
Définition
Employé comme adjectif
- couleur rouge du fruit du cerisier
Employé comme nom
- fruit rouge comestible du cerisier
Expressions autour de ce mot
- avoir la cerise : avoir la guigne, être malchanceux
- cerise sur le gâteau : familièrement, couronnement, aboutissement heureux
"cerise" dans l'encyclopédie
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LE GOÛT DE LA CERISE, film de Abbas Kiarostami
- Écrit par Jacques AUMONT
- 5 269 mots
Palme d'or à Cannes en 1997, Le Goût de la cerise (Tam-e ghilas) est le premier film à recevoir le prix Federico Fellini de l'U.N.E.S.C.O. C'est la consécration, pour un cinéaste présent dans les salles européennes depuis une dizaine d'années, mais qui filmait depuis 1970. Avec Où est la maison de mon ami ? (Khane-ye doust kojast ?, 1987), tourné dans le Gilān, cette région durement éprouvée en 1990 par un tremblement de terre, il avait été perçu comme un héritier à peine exotique de la « modernité » du cinéma d'art européen, une sorte de Rossellini iranien.
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TEN (A. Kiarostami)
- Écrit par René PRÉDAL
- 5 247 mots
- 1 média
Réalisateur iranien tournant depuis 1970 (Le Pain et la rue), révélé aux cinéphiles français par la sortie en 1990 de Où est la maison de mon ami ?, Abbas Kiarostami obtient la palme d'or au Festival de Cannes 1998 avec Le Goût de la cerise, puis le grand prix du jury de la Mostra de Venise 1999 pour Le Vent nous emportera (film par ailleurs inscrit au programme du baccalauréat 2003).
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TAY-SACHS MALADIE DE
- Écrit par Encyclopædia Universalis
- 1 236 mots
Une tache rouge cerise se développe sur sa rétine, amenant à la cécité, puis une paralysie généralisée précède le décès. La maladie peut être dépistée par le diagnostic prénatal. Il est possible d'identifier les adultes porteurs en mesurant le taux d'hexosaminidase A dans le sang ou les autres fluides de l'organisme.
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IRAN Cinéma
- Écrit par Charles TESSON
- 15 666 mots
Le tremblement de terre, au cœur de la réalité iranienne, devient chez Kiarostami une figure majeure qui renvoie à la ligne de fracture entre deux communautés, mais aussi à l'ensevelissement, redouté (Et la vie continue) ou désiré (Le Goût de la cerise). Soit l'angoisse fantasmatique de l'enterré vivant comme métaphore de la condition de vie en Iran.
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BLASON, littérature
- Écrit par Nicole QUENTIN-MAURER
- 2 921 mots
Pourtant, la Pléiade, qui ne l'avait ni apprécié ni seulement mentionné, devait en donner une forme rajeunie : avec Ronsard, dans ses recueils de poèmes, entre 1554 et 1569, où s'opère la réunion de plusieurs genres, odelettes, épigrammes, blasons, chansonnettes burlesques à la mode des Italiens, et surtout avec Rémy Belleau, dont les « petites hymnes », courtes pièces mi-lyriques mi-descriptives, consacrées à la louange de menus sujets (l'escargot, la cerise, le papillon, l'ombre, l'heure, etc.