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Ceste

  • Nom masculin singulier

Définition

  1. dans l'Antiquité, gantelet plombé utilisé par les gladiateurs et les pugilistes
  2. dans l'Antiquité, pugiliste utilisant ce gantelet

"ceste" dans l'encyclopédie

  • APOLLONIOS DE RHODES (env. 295-env. 215 av. J.-C.)

    • Écrit par Dominique RICHARD
    • 1 766 mots

    Les principaux épisodes en sont la construction du navire Argo, les adieux de Jason, l'enlèvement d'Hylas par une nymphe, le combat du ceste entre le roi Amycos et Pollux, le passage des Symplégades (roches enchantées qui engloutissent tous les navires), l'éveil de l'amour de Médée, le triomphe de Jason sur les taureaux d'airain et dans toutes les épreuves imposées par le roi Aiétès, père de Médée, la conquête de la Toison d'or, la fuite de Médée et le retour du navire Argo.

  • BALLADE, musique

    • Écrit par Edith WEBER
    • 5 209 mots
    • 3 médias

    Adam de La Halle fixe le type, par exemple dans sa ballade (première chanson de quête pour Noël) Dieu soit en ceste maison, dans laquelle le refrain ouvre le poème. Au xive siècle, dans le Roman de Fauvel, la forme est encore flottante (de trois à cinq couplets suivis d'un refrain), puis le genre se stabilise avec Chaillou du Pestain, Jehannot de l'Escurel (mort en 1303).

  • BOXE

    • Écrit par Jean DURRY
    • 6 502 mots
    • 6 médias

    Et même si le ceste, fait de bandes de cuir parallèles ou entrelacées, auxquelles les Romains ajoutèrent des sortes de clous plombés — ainsi que le rappelle une planche fameuse du De arte gymnastica de Mercurialis — n'a que peu de rapport avec le gant des boxeurs modernes. Si ce n'est pas d'hier que les hommes se sont battus à coups de poing, nul doute cependant que l'Angleterre du xviie siècle n'ait été, avec son goût des paris et des rudes distractions encouragées par les seigneurs de la cour, le lieu de naissance du pugilisme tel que nous le connaissons.

  • VILLON FRANÇOIS (1431-apr. 1463)

    • Écrit par Jacqueline CERQUIGLINI-TOULET
    • 16 775 mots

    Mais, malgré tout, au-delà de l'anecdote qui les arrête et les intrigue, chantent chez tous ces poètes des vers de François Villon : « Mais où sont les nesges d'antan ? », répète Éloy d'Amerval dans Le Livre de la Deablerie, « En ceste foy debvons morir et estre », proclame Olivier de La Marche dans Le Triumphe des dames. N'en va-t-il pas de même aujourd'hui où, par la grâce de la chanson, d'un Georges Brassens en particulier, la poésie de François Villon résonne encore dans nos mémoires ?

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